L’ERP, parent pauvre des investissements en 2011

L’indécision des entreprises en matière d’investissement dans les ERP ne freinent pas les ambitions des éditeurs qui adoptent leurs solutions pour répondre aux nouveaux usages.

Alors que les entreprises devraient intensifier leurs investissements IT en 2011, le secteur des ERP (enterprise resource planning) n’en profitera visiblement pas. Plus précisément, les investissements dans les solutions PGI (progiciel de gestion intégré) vont ralentir.

Selon une étude de Forrester Research proposée le 11 janvier, 25 % des 900 entreprises sondées prévoient de dégager des budgets pour l’ERP, soit par des mises à jour, des implémentations ou des expansions, contre 29 % en 2010. Et une large majorité d’entre elles (72 %) ne savent pas encore quelle attitude adopter face aux systèmes de gestion des processus opérationnels. Ce qui dénote probablement de l’absence de besoins précis en la matière.

Des solutions à mettre à jour

D’ailleurs, quasiment la moitié des utilisateurs d’ERP exploitent une solution vieille de deux versions par rapport à la plus récente. Une situation que le prochain arrêt du support de Windows XP (en 2014) et la hausse probable des prix devrait pousser aux mises à jour, selon le cabinet d’études. Enfin, le marché de l’ERP sort d’une année 2009 relativement calme (pour ne pas dire catastrophique), ce qui explique peut-être l’attentisme des organisations en la matière.

Cela ne freinera pas les éditeurs à poursuivre leurs travaux. Ne serait-ce que pour supporter les nouvelles tendances technologiques à savoir l’intégration dans le cloud, le support d’applications mobiles, ou encore la modélisation des processus embarqués. Parmi les solutions très attendues, citons Fusion Application d’Oracle qui devrait être livré dans le trimestre. Citons également les évolutions de SAP qui devrait offrir des services d’ERP en mode cloud ainsi que des solutions mobiles, notamment développées à partir des technologies de Sybase.