Les 3 chantiers de l’informatique bancaire, avec Software AG

Selon Software AG, spécialiste de l’intégration d’applications, trois chantiers cruciaux mobilisent les stratèges de l’informatique bancaire

La banque est un secteur stratégique de l’économie et l’un des poumons de l’informatique.

Avec des clients comme la Société Générale, BNP Paribas, le Crédit Lyonnais ou les services financiers de La Poste, Software AG accompagne activement les migrations des services informatiques des grands groupes bancaires européens. Une position stratégique qui permet à Daniel Scalschi, spécialiste des solutions bancaires, de nous faire profiter de la vision de l’éditeur allemand. Trois lourds chantiers attendent les services informatiques : – la mise en application des accords de Bâle II (lire notre article), – l’évolution des normes comptables avec IFRS (Internet Financial Reporting Standard) ? le ‘front office’ de la gestion de la relation client. Pour un intégrateur comme Software AG, ces trois chantiers forment un point de convergence qui doit assurer le traitement de volumes de plus en plus importants de données, mais aussi assurer leur traçabilité et le suivi de l’historique, dans la dispersion des systèmes et des entités, tout en capitalisant l’existant?. L’ambiguïté Bâle II contre IFRS Une partie des accords Bâle II et IFRS est commune, ce qui implique d’élargir les capacités de reporting et de sectorisation, mais le rapprochement des deux chantiers est aussi porteur d’ambiguïté, car là où Bâle II vise l’organisation, IFRS vise la volatilité. Même si les informations sont communes, leur traitement est donc différent. Il faut pourtant un langage commun, ce sera XBRL (eXtensible Business Reporting Language), un dérivé de XML ouvert et gratuit, adapté aux secteurs financiers et en cours de standardisation. Fin 2004, 8500 banques américaines auront adopté le format XBRL, imposé par les autorités de tutelle, ainsi qu’à la Bourse et à ses intervenants. Les marchés européens devront suivre? Un ‘front office’ en pleine mutation Avec la multiplication des offres de services, la relation client évolue de la gestion de comptes vers la gestion du client (sans pour autant parler de CRM). Une mutation culturelle qui accompagne l’émergence de nouveaux modèles économiques. Corollaire de cette évolution du ‘front office’, la gestion du risque, directement concernée par l’accord de Bâle II. D’autant que le marché pourrait rapidement évoluer du modèle français à taux fixe vers le modèle anglo-saxon du taux variable. La gestion des flux externes Jusqu’à présent concentré sur les technologies vidéotext, le secteur bancaire se voit contraint, sous l’impulsion du marché, mais aussi de la Banque de France, qui a modifié son référentiel du risque client, de migrer vers des flux Internet. L’adoption du XML, ou plutôt de formats comme Swift XML conçus dans l’optique d’échanger des données, va permettre de codifier largement les métiers. C’est là où la souplesse du XML prend toute sa dimension, en autorisant l’accès aux ‘Web services‘, mais surtout en permettant une migration brique par brique, tout en capitalisant sur l’existant. Car l’une des principales difficultés inhérentes au système bancaire provient de l’hétérogénéité des outils, formats et même des concepts. D’où la nécessité de disposer d’un référentiel commun et d’identifier les référents des systèmes étrangers. L’émergence d’un consensus? dans l’urgence Ce qui est nouveau aujourd’hui, c’est que pour la première fois dans l’histoire de l’informatique émerge un consensus entre tous les acteurs de la banque et des finances. En réalité, il n’y a pas de nouveaux concepts, mais bien une approche nouvelle, et qui de plus prend en compte les outils comme les méthodes existants. Par contre, l’échéance est proche, très proche? 2004, 2005 ! Et certains services informatiques n’ont semble-t-il pas encore pris conscience de l’ampleur du chantier, généralement sous estimé, qui les attend. Et lorsque ce dernier a été validé, trop souvent la faiblesse du degré de maturité des systèmes et techniciens retarde le départ ! Software AG impliqué dans la réflexion XBRL 35 années d’expérience dans les mainframes, et une implication dans les technologies Web qui a démarré très tôt, ont permis à l’éditeur d’accompagner les développeurs et intégrateurs de solutions métiers, comme les constructeurs, dans la maîtrise des flux et l’intégration des données. Mais pour élargir le rôle de son bus XML, et apporter une forte compétence à ses clients banques, l’éditeur -qui se surnomme lui même ‘The XML Company‘- a rejoint activement le groupe de réflexion XBRL. Il travaille en particulier sur la taxinomie du langage, histoire de participer au développement des concepts et de maîtriser les approches et techniques pour les relier et assurer une intégration progressive.