Les américains ‘accros’ à Internet

Selon l’Université de Stanford (Californie), un américain sur huit
présenterait des signes d’usage problématique de l’Internet

De plus en plus d’internautes américains montreraient des signes de dépendance à l’Internet, au même titre que les alcooliques et les drogués.

C’est ce qui ressort d’une étude de l’Université de Stanford, en Californie, menée par un psychiatre des comportements compulsifs, le docteur Elias Aboujaoude.

Ainsi, les usagers ‘accros‘ de l’Internet ? profil type du célibataire trentenaire blanc, diplômé d’études supérieures, et consommant environ 30 heures d’ordinateurs par semaine sur son temps libre -, soit un américain du huit, présenterait des signes qualifiés d’usage problématique de l’Internet.

6 % des internautes américains estimeraient que cet usage excessif nuit à leurs relations personnelles, 8 % cacheraient l’usage ‘non essentiel‘ de l’Internet à leurs proches, 12 % resteraient en ligne plus longtemps que prévu, et 14 % auraient des difficultés à se tenir éloignés de l’Internet.

Pour le docteur Aboujaoude, le plus inquiétant proviendrait de cette propension à cacher les excès d’usages de l’Internet aux proches. Et elle ne viendrait pas seulement de la consommation excessive des sites de pornographiques ou de paris en ligne? L’internaute ‘contaminé‘ peut aussi avoir d’autres centres d’intérêt, comme le ‘chat‘ ou les achats compulsifs en ligne.

Et ce modèle de dérive, qui en conclusion de l’étude mérite de lancer une étude clinique, se répercute tant sur la vie personnelle et familiale que sur la vie professionnelle, avec des répercussions économiques aptes à inquiéter les entreprises.

Même si l’Amérique nous a depuis longtemps habitués à ses excès, les conclusions de l’étude de l’Université de Stanford peuvent probablement être reportées sur le comportement des internautes européens?