Les deux faces des réseaux sociaux selon IBM

Solution d’optimisation de la communication interne ou outil de marketing pour mieux vendre, l’usage des réseaux sociaux est désormais indispensables aux entreprises.

Et si l’entreprise cliente s’obstine à rejeter l’usage des réseaux sociaux en interne, pour des raisons de sécurité notamment, Sandy Carter sort un argument de poids : le contrôle de l’image de l’entreprise sur le Net. « Vous ne voulez peut-être pas vous occupez de média social mais votre marque s’y trouve. Ne pas y être augmente vos risques. » Autrement dit, si vous ne vous occupez pas de votre image en ligne, vos concurrents s’en chargeront. « Ils ne s’agit pas de tweeter de temps à autre, résume-t-elle il s’agit de développer une vraie relation avec les consommateurs en ligne et l’utiliser pour, au bout, leur vendre des produits. »

Et d’évoquer la vie en ligne bien réelle à travers le succès des « cadeaux virtuels » utilisés par 72 % des Américains en ligne à l’occasion de la saint Valentin et que 57 % des destinataires apprécieraient soit-disant plus qu’un présent physique. Ou encore le succès du jeu FarmVille (que certains considèrent comme un suceur de porte-monnaie et de temps) où « il y a plus de cadeaux virtuels distribués que chez Hallmark [service de e-cartes et cartes personnalisées affranchies, NDLR]. »

N’y-a-t-il pas un risque de conflit entre l’outil de communication interne à l’entreprise et celui visant à analyser pour mieux vendre? Sandy Carter assure qu’IBM mixte les deux à travers une certaine agilité. Pour elle, l’entreprise peut construire son réseau social interne à l’abri des regards, comme Lotus Connections ou Tibco ou bien le relier à Internet. « Nous pensons que les aspects sociaux doivent être ouverts, sans frontière et transparents. Nous devrions pouvoir tirer les données de partout, mais nous pouvons également faire une communauté privée. »

Et de rappeler combien IBM Lotus Connections est ouvert en acceptant les liens avec les contacts Facebook ou Microsoft Exchange. « Nous sommes très ouverts », insiste Sandy Carter. A condition d’en accepter les limites. « Je ne peux pas tweeter sur nos résultats financiers dans une période de calme, mais je peux mettre sur ma page de ce que je considère pertinent. » Pour résumer, les réseaux sociaux se résument à la transparence, l’engagement (l’aspect analytique) et l’agilité. Trois mots clés qui pullulent dans l’univers des médias sociaux mais qu’IBM met en oeuvre à coup d’exemples concrets.

(Adaptation d’un article de EweekEurope.co.uk.)

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