Les entreprises consacrent plus de 200 euros par an pour chaque poste de travail

Les entreprises européennes consacrent en moyenne 205 à 240 euros par an pour chacun de leurs postes de travail. Le recours à la virtualisation et aux terminaux mobiles permettrait d’optimiser ces coûts.

En entreprise, le coût moyen d’une station de travail s’inscrit dans une fourchette tarifaire allant de 205 à 240 euros. D’un tel constat découle, une réticence prononcée à renouveler le parc informatique ou tout simplement à réaliser une première acquisition.

Ces conclusions pour le moins évocatrices émanent d’une étude d’IDC, menée pour le compte de l’éditeur RES Software. Des quelque 300 euros que consentent à mettre sur table les moins regardantes des entreprises, la moitié couvre les besoins du personnel interne. 35 % sont consacrés à l’achat de logiciels. La part restante, qui fluctue de 15 % à 20 %, est liée au personnel externe.

Au regard de la conjoncture actuelle, le retour sur investissement s’impose comme un critère d’autant plus déterminant que sa prééminence est liée à l’émergence de solutions moins onéreuses, mais tout aussi flexibles qu’une station de travail traditionnelle. En première ligne, la virtualisation et plus globalement, le recours aux technologies de cloud computing. Ces techniques diminuent les coûts d’acquisition et minimisent les dépenses liées à la maintenance des terminaux.

Vers des environnements hybrides

Effet secondaire de la démocratisation des plates-formes mobiles, la consumérisation se mue progressivement en indéniable réalité. Au dire de Kees van Bekkum, vice-président et directeur général EMEA pour le compte de RES Software, les DSI sont confrontées de plein fouet à ce bouleversement des mœurs, comme impuissantes face à « la difficulté de gérer des environnements hybrides, à mesure que les salariés veulent pouvoir accéder partout à leurs applications et données ».

Pour autant, d’un bon usage du BYOD (Bring Your Own Device) peuvent résulter des gains significatifs, évaluables dans l’immédiat, aussi bien en termes de budget que de productivité, sous condition de garder à l’esprit les risques sécuritaires liés. Il va sans dire que le redéploiement sur serveurs virtualisés et l’ingérence concomitante de terminaux mobiles dans les flottes d’entreprise relèvent d’une démarche nécessaire d’uniformisation. Mais la transition semble amorcée : en 2011, 10 % des dirigeants d’entreprise envisageaient d’introduire au sein de leur réseau des tablettes tactiles, contre 5 % l’année précédente.

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