Les géants hi-tech pas si verts que ça, selon Greenpeace

L’organisation de défense de l’environnement a arpenté les couloirs du CeBIT pour vérifier si les paroles des fabricants étaient bien en accord avec leurs actes

Les industriels ont bien compris que le green IT rencontrait une certaine popularité autant auprès des professionnels que des particuliers. Cependant, comme le rappelle l’AFP, l’organisation non gouvernementale Greenpeace a pu constater le décalage entre le discours volontariste des industriels et la réalité environnementale des produits.

L’enquête, basée sur la capacité de recyclage des produits, leur consommation en électricité ou les substances utilisées pour leur conception, démontre une fois de plus que bien des produits peuvent représenter une menace pour l’environnement.

De fait, seuls deux produits répondent aux exigences établies par Greenpeace. Le Vaio TZ11 et le PDA P1i, tous deux fabriqués par Sony. Là s’arrête la liste des produits « verts ». Un peu mince.

« Nous sommes encore loin de voir un produit vraiment vert« , a constaté Yannick Vicaire, responsable de la compagne sur les toxiques pour Greenpeace. Apple – dont l’iPhone a été épinglé – et Acer n’ont pas souhaité se prêter au « jeu« . Microsoft et Nintendo, sévèrement notés lors d’une précédente étude, ont eux aussi préféré botter en touche.

La présence d’un « village informatique vert » au CeBIT incite néanmoins Greenpeace à constater qu’un effort réel existe. Ce qui n’empêche pas Yannick Vicaire de voir l’écolo devenir un concept marketing de plus au service du chiffre d’affaires.

Un sondage commandé par Fujitsu-Siemens semble lui donner raison : les acheteurs allemands sont près à ajouter en moyenne jusqu’à 23% de la somme initiale pour obtenir un produit écolo.