Les GPU Nvidia au coeur de la détection des risques cardiaques

Tomographie et processeurs graphiques viennent de trouver une nouvelle application pratique : la détection des zones à risques dans le système circulatoire sanguin.

Avec des technologies comme CUDA ou l’OpenCL, il est possible d’utiliser la puissance des GPU intégrés aux cartes graphiques dans le cadre de calculs massivement parallèles. Une possibilité qui trouve aujourd’hui un nouveau débouché dans le monde médical, un secteur stratégique pour NVIDIA.

Une équipe de chercheurs, composée de médecins et de spécialistes de la Harvard Medical School et du Brigham & Women’s Hospital de Boston (aux États-Unis), vient en effet d’opter pour les GPU NVIDIA afin d’accélérer la détection des problèmes cardiaques. Ils ont mis au point une méthode non invasive permettant de repérer les plaques artérielles à risques. Avec des appareils classiques de tomodensitométrie (reconstitution 3D des tissus du corps humain), ils relèvent les informations nécessaires à la mise au point du modèle de circulation du flux sanguin d’un patient. Ceci permet de créer une carte précise des zones à risques.

Cette technique non invasive n’a rien de révolutionnaire en soi. Toutefois, l’utilisation des GPU la rend rentable en termes de coût d’exploitation et de rapidité de calcul. Ce cas n’est pas sans rappeler celui qui nous avait été présenté en octobre 2009 par Digisens, une société travaillant dans le domaine de la tomographie. L’utilisation des GPUs permettait alors d’améliorer la vitesse de rendu des scanners, mais aussi d’en réduire le coût, bref, de démocratiser cette technique.