Les mobiles Sagem ne sont pas à vendre

Sa maison mère, le groupe Safran a néanmoins annoncé une inflexion
stratégique de taille

Un temps numéro un français, les mobiles Sagem ne sont jamais parvenus à atteindre les objectifs fixés par sa nouvelle maison mère, le groupe Safran (fusion de Snecma et de Sagem).

Depuis plus d’un an, les rumeurs d’une sortie de cette activité (la division Communications) se font de plus en plus entendre.

Pour autant, le groupe entend bien trouver une solution et éviter une cession (Motorola s’est dit un temps intéressé). En octobre dernier, Safran annonçait qu’il examinerait toutes les voies possibles pour régler le sort de son activité téléphonie mobile.

Ce mardi, à l’occasion de la publication de ses résultats, Safran en dit un peu plus sur sa stratégie. Jean-Paul Béchat, président du groupe a assuré que « la téléphonie mobile n’est pas en vente », mais a confirmé une  » inflexion stratégique » menée avec le directeur de la branche Xavier Lagarde (ex-Sagem), « stoppant la course à la taille ».

En 2006, les ventes en volume de Sagem se sont maintenues autour de 17,2 millions d’unités (-1%, à la troisième place) mais ont reculé de 12% en valeur en raison de la chute des prix.

Safran mise désormais sur l’image de qualité des mobiles Sagem pour dégager des marges. Il s’agit également de réduire « les ambitions géographiques et les dépenses de développement ». « Ce nouveau modèle sera-t-il suffisant? En tout cas, on va essayer », a-t-il ajouté.