Les mots de passe, point faible de la sécurité

L’utilisateur de produits informatiques et de communication s’estime mieux informé, mais il conserve des habitudes qui le rendent vulnérable, en particulier dans l’utilisation des mots de passe

L’étude annuelle de RSA Security sur la perception, les habitudes et les pratiques des utilisateurs en matière de sécurité confirme une amélioration de la sensibilisation de ces derniers. 63% des personnes interrogées s’estiment mieux informées.

Mais ce type de réponse est plutôt trompeur ! En effet, 49% des utilisateurs d’ordinateurs et d’outils de communication ne se considèrent pas mieux protégés qu’il y a un an, et 25% d’entre eux se considèrent même comme étant plus exposés. Les mots de passe, le point faible L’étude de RSA révèle qu’il existe un point faible inattendu dans les outils de sécurité mis à la disposition des utilisateurs, les mots de passe. En effet, 63% des utilisateurs utilisent moins de cinq mots de passe pour accéder à l’ensemble de leurs systèmes électroniques. De même, 15% d’entre eux n’utilisent qu’un unique mot de passe pour tous leurs systèmes. Concrètement, cela signifie que pour environ deux utilisateurs sur trois il suffit généralement de s’approprier un seul mot de passe pour avoir accès à la majorité des outils mis à sa disposition ! Cette faiblesse concerne donc tous les acteurs des médias technologiques. Vers l’authentification biométrique L’étude de RSA met en évidence la faiblesse des mots de passe? pourtant il existe des solutions, comme sur les mobiles où une puce ? qui dispose de son propre code ? contrôle les accès en plus du code personnel de l’utilisateur. Mais l’utilisation de multiples mots de passe se heurte aux limites de volonté de mémorisation de la plupart des utilisateurs. Quand ces derniers ne glissent pas le code d’accès sur un papier placé sous chaque appareil concerné ! La solution aux problématiques individuelles de protection des accès pourrait finalement se trouver dans les systèmes d’authentification biométrique dont la fiabilité devrait permettre de simplifier la protection des accès aux outils technologiques.