Les pays anglo-saxons s’associent contre le spam

Les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et l’Australie vont unir leurs efforts pour lutter contre le spam, sous l’égide de la FTC

La FTC (

Federal Trade Commission) américaine va rassembler les ressources de lutte contre le spam de six agences gouvernementales issues de trois pays anglo-saxons, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et l’Australie. Le spam, les emails non sollicités et souvent mafieux qui inondent par millions les messageries du monde entier, est un phénomène qui a pris sa source aux Etats-Unis, a su s’expatrier afin de prolonger ses méfaits, et touche aveuglement tous les internautes autour de la planète. Les six agences ont rédigé un mémorandum sur la compréhension des règles et procédures qui vont leur permettre de partager leurs informations et de coordonner leurs actions afin de détecter, d’investir et de poursuivre les ‘spammers’. Plusieurs projets pourraient faire intervenir le secteur privé en coopération avec les autorités des trois pays. Le point positif de cette coopération entre trois pays majeurs provient de la volonté affichée de lutter contre le spam, et même, selon certaines déclarations, à lutter au-delà des frontières. Et à l’intérieur aussi, nous l’espérons, car 1 spam sur 2 provient des Etats-Unis ! Cependant, le regroupement sous l’égide de la FTC, qui ces dernières semaines à démontré son application à orienter ses directives en fonctions des demandes (pressions?) des médias américains, laisse planer un certain doute quant aux effets réels sur le spam ! On peut en effet s’attendre à quelques actions spectaculaires, mais elles pourraient cacher une réalité mois glorieuse, car les technologies du spam, sous un emballage mâtiné de CanSpam Act (lire nos articles), profitent aussi et en particulier aux industriels proches de l’administration américaine. « Nous n’allons pas résoudre le spam en une nuit, mais nous renforçons notre détermination à l’aborder avec une combinaison d’initiatives de l’industrie, de solutions techniques et de sensibilisation des utilisateurs » a déclaré Stephen Timms, du ministère britannique des communications. Pour résumer, mettons à jour nos systèmes et anti-virus, adoptons une solution anti spam, restons prudents sur nos messageries, et pour le reste, ‘wait and see !