Les services cloud d’Amazon et Microsoft inaccessibles à cause d’un gros nuage

Victimes d’une panne de courant provoquée par un violent orage, les data centers irlandais d’Amazon et Microsoft sont restés inopérants plusieurs heures ce week-end.

Un gros orage et rien ne va plus. Les data centers de Microsoft et Amazon ont été victimes d’un cumulo-nimbus irlandais un peu trop violents. Dimanche 7 août, au moins six services cloud d’Amazon reposant sur ses serveurs EBS (Elastic Block Storage) étaient hors service ou fortement perturbés, rapporte ITespresso.fr.

C’est la foudre qui a provoqué une gigantesque panne de courant à Dublin explique l’entreprise sur sa page de « santé des services Web ». Une panne qui, par ricochet et manque de ressources, s’est propagée à sa ferme de serveurs de Virginie du Nord, aux Etats-Unis. Résultat : pendant une heure dans la nuit du lundi 8 au mardi 9 août la mise des sites comme Netflix, Fourquare, Instagram, Quora ou Reddit ont été inaccessibles ou fortement perturbés.

La plupart des services ont été rétablis hier ou ce matin. Mais les serveurs européens fournissant les services EC2 (Elastic Cloud Computing) et RDS (Relational Database Service ) connaissent encore aujourd’hui, mardi 9 août, des problèmes de connectivité.

Autre firme américaine affectée : Microsoft. Son service Business Productivity Online Suite (BPOS) a été fermé pendant au moins 7 heures le 7 août pour ses clients européens et américains. BPOS est l’ancêtre d’Office 365, le service de bureautique cloud de l’éditeur, dont les clients sont en cours de transfert sur la nouvelle solution. Une migration qui a déjà été entachée de nombreuses coupures, provoquant l’ire des clients de la firme de Redmond.

Ces interruptions sont d’autant plus dommageables que les entreprises de cloud ventent la quasi disponibilité de leurs services à travers la redondance des infrastructures, voire les générateurs électriques indépendants censés prendre le relais en cas de coupure. Force est de constater que c’est loin d’être le cas partout. De quoi freiner les ardeurs d’adoption du modèle du cloud computing.