Les tablettes tactiles ont leur public attitré

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En France, le tablonaute type est un homme, la quarantaine, d’une catégorie socioprofessionnelle aisée et domicilié en zone (péri)urbaine. Il utilise essentiellement sa tablette à la maison, généralement en soirée.

Fin 2011, la France tutoyait le seuil des 2 millions de tablettes tactiles en circulation. À mesure que s’orchestre cette démocratisation, se fait jour le profil type des adeptes, en l’occurrence des hommes, la quarantaine, souvent cadres d’entreprise, domiciliés en centre-ville ou agglomération.

Des quelque 40 millions d’internautes recensés au dernier pointage, la moitié sont des mobinautes occasionnels. Leur plate-forme de référence reste le smartphone, mais une étude signée Médiamétrie souligne la prééminence naissante, dans les foyers, des ardoises numériques, particulièrement adaptées à nombre d’usages domestiques. Des 1000 individus de 15 ans et plus (tous possesseurs d’un iPad) sondés à cette occasion, 98 % ont déjà navigué sur le web avec leur tablette.

Une proportion similaire utilise au moins une application qui requiert une connexion Internet. En tête de liste, les clients logiciels officiels des réseaux sociaux et des sites de streaming. Quasi concrétisée au chapitre des smartphones, l’égalité quantitative hommes-femmes est moins évidente avec l’iPad, dont 68 % des possesseurs sont de sexe masculin.

Une majorité réside en zone urbaine (59 % des interrogés), avec une forte dominance des Franciliens, qui représentent près de 30 % de la masse. Les catégories socioprofessionnelles supérieures demeurent surreprésentées, à 53 % des effectifs, quand la génération des 35-49 ans s’impose comme la plus friande du concept, à hauteur d’un tiers des intéressés.

Timide BYOD

Utilisées essentiellement à domicile (92 % des cas), les tablettes sont généralement de sortie en soirée : 65 % des nouveaux « tablonautes » en font usage entre 17 h et 21 h. Mais 25 % la transbahutent jusqu’à leur bureau, pour s’en servir dans un contexte professionnel. Au total, près d’un sondé sur cinq s’adonnerait donc un tant soit peu à la pratique du BYOD.

Pour autant, des terminaux à écran tactile tels que l’iPad et consorts jouissent d’une fonction bien définie que ne semble guère remettre en cause ces quelques représentantes qui s’aventurent jusqu’en entreprise : la consultation plus que la création de contenus, entre multimédia et accès à la connaissance.

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