Les Microsoft TechDays 2011 sous le signe du cloud computing

L’IT as a Service est à l’honneur pour cette cinquième édition des TechDays de Microsoft. Un évènement qui, à la fin de la première journée, semble d’ores et déjà être un succès en terme de fréquentation.

Pour la cinquième fois, l’évènement français Microsoft dédié aux développeurs, décideurs et professionnels du monde IT – les TechDays – vient d’ouvrir ses portes au Palais des Congrès de Paris, porte de Maillot. La compagnie espère rassembler 17.000 visiteurs pendant les trois jours que durera ce rassemblement gratuit. Un chiffre qui devrait être largement atteint, au vu de la foule pointant aux différentes sessions ou circulant au sein du salon (où 140 exposants sont présents).

Thématique de cette édition des TechDays, le cloud computing, sous toutes ses formes. Lors de la séance plénière d’ouverture, Bernard Ourghanlian, directeur technique et sécurité chez Microsoft France, est revenu sur ce qu’est le cloud : ses caractéristiques (à la demande, élastique, économique, accessible depuis tous les terminaux…), ses modèles (IaaS, PaaS et SaaS / Infrastructure, Plateform ou Software as a Service) et ses modes de déploiement (public, privé ou hybride). Il a également mis en avant la symétrie des offres de la compagnie dans ce domaine : Windows Azure se place face à Windows Server 2008 R2, SQL Azure face à SQL Server, etc. Enfin, il a mis l’accent sur la continuité de ses offres : les mêmes outils permettent par exemple de gérer aussi bien une base de données SQL Server que SQL Azure. Le but est ici de simplifier le travail des développeurs et des administrateurs système.

Cloud - présentation des modèles
Cloud - présentation des modèles

Lors de la conférence de presse qui a suivi, il a abordé l’intérêt du modèle cloud. Centré sur des datacenters de plus en plus massifs (l’entreprise évoque son centre informatique de Chicago, grand comme 17 terrains de football), à l’efficacité toujours plus grande (avec des PUE se rapprochant de 1), ce modèle centralisé permet de lisser la charge crête constatée dans chaque pays (laquelle à tendance à « suivre le soleil ») ainsi que celle correspondant aux évènements locaux. De fait, lorsque la charge est maximale en France, la grande majorité du Japon dort. Cette utilisation optimisée des serveurs permet de réduire le coût d’exploitation. Un argument décisif.

Autre avantage, la multiplication des datacenters permet de rapprocher physiquement les services des utilisateurs. Enfin, le cloud reste une solution de référence pour les start-ups, qui pourront lancer leurs produits pour un faible coût, puis monter en charge au fur et à mesure de leur croissance.

Cloud - lisser la charge
Cloud - lisser la charge

Nul doute que les TechDays 2011 seront l’occasion d’approfondir tous ces aspects (et bien d’autres), 330 sessions étant organisées (dont la moitié sont animées avec ou par des partenaires de Microsoft). Pour ceux qui ne participeront pas à cet événement, la compagnie a édité un livre blanc décryptant les ressorts économiques du cloud, disponible gratuitement à cette adresse.

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Comment le cloud computing peut-il mobiliser les entreprises lasses de “faire de l’informatique”. Plutôt que d’investir toujours plus dans des équipements informatiques, une alternative se profile : utiliser des services en ligne sécurisés, en payant quelques dizaines d’euros par mois. Car c’est bien un flux applicatif qui est attendu, avec des données sécurisées, dont une partie externalisable.

Ce dossier exceptionnel comporte 16 volets, sur les termes du changement, sur le cloud privé mal apprivoisé, sur le multi-tenant, sur le cloud hybride, sur la place des SSII et des VARs…

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