Les utilisateurs de peer-to-peer achètent des disques

N’en déplaise aux éditeurs de musique, les analystes de MPL (Music Programming Ltd) affirment que pour 87% des internautes, le téléchargement puis l’écoute ont précédé l’achat de l’album

L’étude a de quoi surprendre, alors que l’industrie musicale se mobilise contre les systèmes de partages de fichiers. Music Programming Ltd a en effet démontré que la majorité des internautes qui achètent des albums ont pratiqué le ‘

try before you buy« . – 87% des personnes interrogées ont reconnues qu’elles ont téléchargé en ligne de la musique avant d’acheter l’album correspondant au morceau téléchargé ; – 75% ont affirmé qu’elles ont téléchargé de la musique afin de « confirmer une musique dont ils ont entendu parler, mais qu’ils n’ont pas encore écoutée » ; – 66% confirment que le téléchargement les a aidé à « se décider à acheter le CD« . Au-delà de la part de malhonnêteté qui incombe généralement aux réponses apportées par les internautes à ce type d’enquête, le téléchargement semble jouer un rôle important dans l’acte d’achat de CD de musique par les internautes. Le téléchargement serait donc pour beaucoup d’internautes un complément à l’acte d’achat, et pas forcément un acte de piraterie. Une phase de test, qui ne se substitue pas nécessairement à l’achat. La contre offensive des éditeurs du P2P

Après les attaques de la RIAA et des éditeurs, les systèmes d’échange en peer to peer (P2P), comme Kazaa ou Morpheus, pourraient contre-attaquer en adoptant des solutions avancées pour cacher l’identité de leurs utilisateurs.

La technique de l’encryptage du trafic semble être un axe de recherche. Ou alors l’utilisation de différents protocoles de communication. Les nouveaux services en ligne qui débarquent sur ce marché, comme Bluster (https://www.blubster.com), annoncent très clairement qu’ils ont renforcé la sécurité et promettent l’anonymat des comptes.