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Les utilisateurs SAP (‘USF’) obtiennent des prix et plus de transparence

« Il n’y aura pas de nouvelle version avant 2010 de mySAP ERP », a annoncé Pascal Rialland, d-g de SAP France. Cette annonce semble avoir été favorablement accueillie par un certain nombre de membres présents au congrès de Poitiers. Ils étaient près de 600 à s’être déplacés, parmi les 1600 membres de l’USF représentant près de 350 entreprises.

Par cette annonce, SAP a sans nul doute voulu promouvoir la migration sur mySAP ERP 2005, car certains utilisateurs attendaient une nouvelle version 2007 pour migrer. Pour l’heure, 20% des clients ont migré selon SAP ; 700 projets sont en cours ou opérationnels en Europe. D’autres clients sont néanmoins décidés à faire évoluer SAP R/3.

En outre, les dirigeants de l’USF, et on l’espère aussi leurs membres, ont favorablement accueilli la déclaration d’intention de M. Rialland d’être plus à l’écoute de ses clients et partenaires qu’auparavant. « Ce que veulent nos clients, c’est une baisse du coût total de détention (TCO) et une amélioration du retour sur investissement (ROI). »

Une attente forte révélée dans une enquête de satisfaction clients, au même titre qu’une plus grande proactivité dans la remonté d’informations et un comportement plus centré sur le client. Le Dg a reconnu un déficit de communication et un péché d’arrogance de l’éditeur dans le passé. Quoique? en distribuant à tous les participants à leur arrivée le livre mySAP ERP pour LES NULS, le message risque de tomber à plat !

En tout cas, les objectifs de croissance en France d’ici 2010 sont ambitieux : multiplier par 3,6 grands comptes et moyennes entreprises, par 20 les petites entreprises (300 aujourd’hui?), +20% par an de chiffre d’affaires en software, +35% sur les PME, avec le développement du réseau de partenaires.

Des prix plus transparents

Le dg France a affiché aussi sa volonté de plus de transparence et de clarté dans l’offre SAP, dans l’offre produits et la tarification. Quand on sait que ? dixit un utilisateur qui a fait le déplacement ? « la négociation des licences, c’est la jungle la plus totale ; elle se fait au coup par coup », toute clarification est bienvenue !

Ainsi une grande nouveauté a-t-elle eu lieu : un atelier, le mercredi 11 après-midi, intitulé « tarification des licences : principes de tarification et grandes lignes des principes d’achat des licences SAP : les clés pour une bonne compréhension », animée par Mark Wentz, avocat SAP-EMEA, qui a fait des efforts pour s’exprimer clairement dans un bon français face aux quelques dizaines d’utilisateurs venus l’écouter.

Il a exposé la politique de tarification 2006 de SAP (cf encadré), qui se veut moins complexe. SAP a simplifié les options : pour l’ERP, ils sont par exemple passés de 50 à 9. Il a conclu par ces mots : « SAP veut la transparence dans le respect de la confidentialité des uns et des autres. Notre avenir est dans la clarté de la relation client. »

L’USF est partenaire du mouvement amorcé par SAP. Son président Didier Gamain a annoncé qu’un atelier sur la lisibilité de la tarification sera monté, tandis qu’au sein de la commission gouvernance, l’une des quatorze de l’USF, un groupe de travail sur les contrats se met en place.

Parmi les problèmes soulevés par les utilisateurs, on retiendra des problèmes internes à l’entreprise : le besoin d’éducation des directions générale et financière pour une protection à long terme du système d’information, le changement de la culture de l’informaticien vers une meilleure compréhension du besoin du client interne. Patrick Juge, DSI de LVMH, explique : « Au comité exécutif, quatre mots clefs ressortent : création de valeur, TCO et ROI, exploitation de l’information au profit des décideurs, et sécurisation des actifs, notamment du SI. »

Précisions sur les tarifs 2006 de SAP Dans une approche globale, les prix sont standardisés au niveau mondial mais, bien sûr, « adaptés selon le besoin du client ». Une bonne nouvelle a été annoncée pour les nouveaux utilisateurs ? eh oui, c’est comme en téléphonie mobile, les promos sont réservées aux petits nouveaux. Pour les autres, la politique de prix lors de la signature du contrat reste valable. Désormais, un utilisateur SAP est autorisé à utiliser tous les modules SAP détenus par l’entreprise, ce qui n’était pas le cas auparavant. La clé de la tarification des licences repose sur un prix par application, plus un prix par utilisateur déclaré. Il existe cinq catégories d’utilisateurs, dans l’ordre suivant avec des accès de plus en plus restreints : – développeur : 6.000? ; – professionnel: 3.200? (administrateur système, administrateur des ventes?) ; – professionnel restreint : 1300? (call center?) ; – employé : 400? ; – employé self service : 125?. Pour certaines catégories, un utilisateur a fait remarquer pendant l’atelier sur la tarification que le prix aurait été divisé par 2,5. Pour les détails, il est demandé de se référer au catalogue des prix SAP, qui n’est pas public mais accessible sur demande. A noter que le prix de la maintenance est le suivant : – maintenance standard : 17% du prix de la licence ; – maintenance étendue au-delà de cinq ans : 19% la 6e année, 21% les 7e et 8e années ; – Premium Support : 22%.
Gunnebo France: la SAV avec le module CS Le suédois Gunnebo est un acteur important du marché de la sécurité dans le monde. Par sa politique d’acquisition, il a pris le contrôle il y a quelques années de Fichet-Bauche, puis de Ritzenthaler. Ainsi Gunnebo France est issu de quatre entités, Fichet-Bauche Sécurité Physique, Fichet-Bauche Sécurité Electronique, et Fichet-Bauche Télésurveillance ainsi que Ritzenthaler, qui avaient chacune un ERP différent, la dernière possédait SAP. Il a été décidé en avril 2004 de converger vers l’ERP de SAP, avec pour objectifs de mutualiser le back office et surtout de mettre en place, outre les modules de comptabilité, de contrôle de gestion et d’administration des ventes, le module Customer Service (CS) pour améliorer le service après-vente (SAV). En mai 2005, c’est na turellement d’abord Ritzenhaler qui se dote du module CS. Cette année, les entités Fichet-Bauche implémentent l’ERP, la dernière étant Fichet-Bauche Sécurité Physique, qui commence en ce moment. Cette dernière ajoutera 100 utilisateurs aux 300 déjà déclarés en France. Eric Blottas, DSI de Gunnebo France, indique : « Le plus critique a été de faire avec une perte de réactivité dans le SAV lors des changements. Il a fallu six mois pour en tirer la pleine puissance. Aidés par Euriware dans notre conduite du changement, nous avons dû faire un grand effort de formation. Le plus difficile a été de convaincre de l’intérêt du nouveau système. » Au niveau du SAV, les informations clients sont regroupées sur un seul écran, permettant d’optimiser les ressources par rapport aux clients sous contrat, prioritaires, et les autres. Un outil de planification spécifique des techniciens de réparation a été développé, avec les critères de proximité, de compétence, d’habilitation et de disponibilité. L’outil permet aussi de mieux gérer le stock de véhicules.

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