L’Europe souhaite bannir les jeux vidéo violents

La protection de l’enfance est l’une des priorités des pays européens

C’est officiel, selon Out-Law, les Etats de l’Union européenne ont décidé de coopérer pour empêcher les enfants de se procurer des jeux vidéo où « la violence est reine. »

Sous la présidence allemande de la chancelière Angela Merkel, le Royaume-Uni, la Grèce, la Finlande, la France et l’Espagne viennent de décider de surveiller de plus près les productions des éditeurs de jeux.

Les ministres européens de la Justice qui se sont rencontrés cette semaine ont donc décidé de s’attaquer aux lois sur les jeux vidéo.

La ministre allemande de la Justice, Brigitte Zypries, a indiqué que la première étape de ce processus était la publication d’une liste des jeux selon leur degré de violence. Interrogée par le webzine, elle a précisé que cette liste « noire »serait bientôt en ligne sur la page du site de l’UE.

Pour sa part, Franco Frattini a déclaré qu’il allait encourager tous les pays de l’Union à bannir les jeux violents. Car selon lui : « La protection de l’enfance ne doit pas avoir de limites. »

Si la Grande-Bretagne et l’Allemagne disposent déjà de lois sur ce sujet, cela n’est pas le cas des autres pays européens. Il semble donc important d’harmoniser cette situation, même si, comme le souligne Frattini, » l’interdiction des jeux violents n’est pas obligation. »

En Grande-Bretagne les jeux doivent passer devant la BBFC, la British Board of Film Classification. Si ces jeux contiennent des scènes violentes ou pornographiques mettant en scène des humains ou des animaux le jeu peut être interdit.

Aux États-Unis les tentatives de restrictions ont échoué, sur le motif qu’elles violent le premier amendement de la constitution, qui garantit la liberté d’expression.

Pour conclure, Frattini a expliqué qu’il souhaitait un système de classification commun aux 27 membres de l’Union, reste que la sélection des jeux doit impérativement rester propre à chaque pays.