OBM 2.4, la nouvelle version majeure de la messagerie collaborative open source conçue par Linagora, a été annoncé il y a près d’une année. Ce n’est pourtant que tout récemment, après de nombreuses moutures de test, que la version définitive de cette offre a été mise en ligne.
Au chapitre des nouveautés, nous trouvons la présence d’un webmail et d’un agenda refondus et une compatibilité avec les terminaux mobiles, les données d’OBM pouvant être synchronisées avec les machines fonctionnant sous Android ou iOS. Du solide. Le tout devient également compatible avec les infrastructures multitenants, et donc les offres de cloud computing.
La raison du délai entre l’annonce initiale de 2011 et la sortie du produit en 2012 est simple : Linagora a réalisé une intense phase d’essai avec son principal client OBM, le ministère de l’Intérieur. Plus d’une centaine de tests complexes ont été mis en place et documentés, afin de maximiser le niveau de fiabilité de cette offre, et plus de 1000 modifications (correction de bogues ou ajouts de nouvelles fonctionnalités) ont été appliquées.
Dernier point, Linagora troque la licence GNU GPL pour la GNU Affero GPL V3, une licence open source mieux adaptée aux applications réseau. « L’obligation de réciprocité plus étendue de cette licence par rapport à la GNU GPL V3 la rend particulièrement adaptée aux cas d’utilisation en cloud et encore plus protectrice de la liberté des utilisateurs, souligne Ludovic Schurr, directeur juridique de Linagora. Ce sont les principales raisons pour lesquelles nous l’avons choisie. »
Crédit photo : © Linagora
OVHCloud partage ses efforts environnementaux au sommet de l’Open Compute Project qui se tient à…
Avec Phi-3-mini, Microsoft lance un SLM conçu pour attirer une clientèle disposant de ressources financières…
La Commission européenne serait sur le point d'approuver la proposition d'Apple visant à fournir à…
Le Premier ministre a précisé les usages de l'IA dans les services de l'administration et…
Sous la marque Horizon OS, Meta va ouvrir le système d'exploitation des casques Quest à…
Après avoir essaimé dans 145 pays, la communauté de femmes de la tech Women Who…