LinkedIn dément pirater les comptes de ses membres

LinkedIn, qui fait l’objet d’une action en justice outre-Atlantique, se défend d’avoir piraté les comptes de ses membres pour accéder à leurs carnets d’adresses électroniques.

LinkedIn a nié samedi 21 septembre s’être introduit dans les comptes de ses membres pour accéder à leurs carnets d’adresses, puis transmettre aux contacts ainsi obtenus des informations marketing.

Ce démenti fait suite à l’ouverture la semaine dernière d’une action collective menée en Californie. Des utilisateurs accusent le réseau social professionnel d’avoir : piraté les comptes de membres ayant choisi de charger sur la plateforme leurs carnets d’adresses électroniques, téléchargé ces adresses e-mail et transmis de multiples messages faisant, en leur nom, la promotion de LinkedIn auprès des non membres.

LinkedIn dénonce des accusations « sans fondement »

LinkedIn se serait « approprié les noms, photographies, portraits et identités des plaignants pour promouvoir ses produits et services à des fins commerciales », peut-on lire dans la plainte. Le piratage et le téléchargement de données personnelles de membres du réseau social se ferait « sans avertir clairement l’utilisateur ou obtenir son consentement », ont ajouté les plaignants.

LinkedIn, de son côté, affirme ne pas accéder aux comptes de messagerie de ses utilisateurs sans leur autorisation. « Les allégations selon lesquelles nous piratons ou nous introduisons dans les comptes de nos membres sont fausses », a déclaré dans un billet Blake Lawit, directeur en charge du contentieux chez LinkedIn.

« Nous ne prétendons jamais être vous pour accéder à votre compte et n’envoyons jamais de messages ou d’invitations à rejoindre LinkedIn en votre nom », a-t-il ajouté. Le juriste a rappelé cependant que les utilisateurs du réseau ont le choix de partager leurs contacts e-mail pour entrer en relation depuis LinkedIn avec d’autres professionnels, et ce « en toute confiance ».

« Les membres d’abord », affirme la société américaine. C’est pourquoi, « nous estimons que ces accusations sont sans fondement », a conclu Blake Lawit.

LinkedIn, qui a généré au deuxième trimestre 2013 un bénéfice net de 3,7 millions de dollars (+31% sur un an), déclare compter 238 millions de membres à travers le monde.


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