L’Internet Industriel bientôt régi par un consortium

Dès janvier 2014, plusieurs sociétés vont se regrouper pour former un consortium relatif à l’Internet Industriel. C’est General Electric (GE), la compagnie américaine spécialisée dans les équipements électriques, qui en est l’instigatrice.

En août 2013, l’institut national américain des normes et de la technologie a regroupé plus de 10 entreprises (dont AT&T, Cisco Systems, IBM, Intel et GE) afin d’établir des normes relatives à l’Internet Industriel. Il s’agit maintenant de former un véritable consortium pour définir un cadre précis et identifier des projets open-source au sein de l’Internet Industriel.

GE mène la barque de l’Internet Industriel

GE mène la marche puisque l’équipementier électrique américain a tout simplement inventé l’expression « Internet Industriel ». La société a d’ailleurs publié un livre blanc pour désigner les scénarios industriels relatifs à l’Internet des Objets dans ses propres marchés.

L’ambition est d’apporter aux marchés industriels l’équivalent des capacités de télécommunications sans fil créées pour gérer les connexions entre des millions de téléphones portables et des réseaux. Mais l’internet industriel a pour dessein d’optimiser l’utilisation et la maintenance des machines ainsi que les procédés industriels.

Composante cloud et SoC Quark, les maillons essentiels

Une ambition qui passe par le cloud : GE exploite déjà largement AWS, le service cloud d’Amazon. La société américaine est également entrée dans le capital de Pivotal en avril 2013 (le fonds d’investissement GE en est devenu actionnaire majoritaire). Pivotal est une startup spécialisée dans le Paas (Platform as a Service) avec son produit phare PivotalOne.

Mais l’internet industriel s’appuiera également sur des processeurs à très faible consommation. Selon GE, les puces à coeur Quark seront la cheville ouvrière de ses futurs produits. Un choix qui s’inscrit dans un partenariat noué avec Intel, société qui rejoindra d’ailleurs ce futur consortium.

Un cadre défini pour de nouveaux moyens qui obéiront au sacro-saint retour sur investissement (ROI). Ces économies découlant de l’optimisation des procédés industriels bénéficieront aux différentes sociétés qui se seront investies dans l’internet industriel mais également à leurs clients.

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