Linux explose les performances de la Bourse de Londres

Le LSE vient de terminer la phase de test à grande échelle de sa plate-forme Linux. Les résultats sont intéressants, avec des temps de transmission des transactions de l’ordre de 0,125 ms.

Rappel des faits : en très peu de temps, Linux a pris une place centrale sur le marché de la finance. Il est ainsi à l’œuvre au sein du CME (Chicago Mercantile Exchange), du TSE (Tokyo Stock Exchange), du NYSE Euronext et – bientôt – du LSE (London Stock Exchange), c’est-à-dire la Bourse de Londres.

Le LSE vient d’achever les premiers tests de sa nouvelle plate-forme MilleniumIT Exchange, architecturée autour de Linux. Selon nos confrères de Computerworld UK, la mise en production est prévue pour le 1er novembre prochain. À terme, cette solution permettra de réduire les coûts d’exploitation de l’infrastructure informatique de la Bourse de Londres. Elle promet également de réduire la durée requise pour prendre en compte un ordre, un paramètre crucial pour une place de marché, cet élément pouvant avoir une influence en terme financier.

Dans ce domaine, la plate-forme du LSE promet de faire des étincelles. Des temps de transmission de 0,125 milliseconde ont ainsi été mesurés, ce qui constitue une réelle avancée par rapport à d’autres offres, comme celle du TSE, qui propose pourtant d’excellentes performances (de l’ordre de la milliseconde). MilleniumIT semble donc particulièrement prometteur. Un fait d’autant plus important que le LSE compte vendre ce produit à d’autres places de marché.