L’iPad contaminé par la radioactivité de Fukushima

La radioactivité qui se dégage de la centrale nucléaire de Fukushima se fixe durablement dans les composants électroniques produits au Japon.

Le nuage de Fukushima ne sera pas le seul à charier son lot de radioactivité en Europe et aux Etats-Unis. L’iPad aussi, tout comme la plupart des composants électroniques produit aux Japon. C’est ce que révèle le NLTU (Nuclear Laboratory Texas University), un laboratoire indépendant qui mesure notamment la sécurité des centrales nucléaires.

Selon les éminents ingénieurs de cet organisme bien discret jusque-là, des particules de Cesium-137, de Strontium-90 ainsi que des isotopes du plutonium se fixeraient dans les différents composants électroniques. « Nous avons relevé des traces de composants radioactifs dans des semi-conducteur type microprocesseurs et mémoire Flash », déclare David Solobolovsky, directeur de recherche du NLTU.

Le laboratoire ne précise pas de quel modèle d’appareil, et encore moins le nom de son vendeur, sont issus des échantillons prélevés pour effectuer les analyses. Mais il confirme la source japonaise de la fabrication des composants. Les photos que publient l’organisme scientifique sur son site laissent d’ailleurs à penser qu’il s’agit d’un processeur A5 qui équipe l’iPad.

On peut donc en déduire que l’iPad d’Apple, comme nombre de tablettes, ordinateurs et autres téléphones mobiles intégrant des processeurs, mémoires Flash, capteurs et autres circuits électroniques qui entrent dans la composition des appareils électroniques, seront porteur d’une certaine dose de radioactivité. Reste à savoir laquelle. Dans ce cadre, on ne pourra plus faire l’impasse sur le rayonnement international de l’ardoise d’Apple.

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