Ce lundi 22 septembre, on apprend que des centaines d’attaques de sites iraniens ont été opérés la semaine dernière. Une opération d’envergure menée contre plus de 300 sites détenus ou en lien avec la majorité religieuse islamique chiite du pays. Les sites Shia Islamet Al-Beit, le plus visité du monde chiite à en croire des sources locales a même été ciblé. Ce dernier entretien en lien très étroit avec l’Ayatollah Ali Hussein al-Sistani, le maître à penser du chiisme iranien.
Petit cours de géopolitique. Les chiites, communauté religieuse en Iran a toujours nourri des tensions avec la position plus moderniste des wahhabites (sunnites) situés principalement en Arabie Saoudite et aux Emirats Arabes Unis. Les oppositions politiques, religieuses et stratégiques trouvent dorénavant un nouveau champ de bataille dans le cyberspace.
Selon l’agence de presse iranienne Fars, il s’agit là de la plus grande attaque dehackers provenant d’opposants religieux de ces dernières années. Les pirates, baptisés « group-xp » se seraient introduits sur ces sites officiels et de religieux influents pour y dénoncer leurs prêches trop extrêmes et leur ligne traditionaliste.
Reste qu’il faut évaluer ce type d’informations avec de nombreuses précautions. Non seulement de par le contentieux historique entre les deux communautés mais aussi par leur opposition idéologique. Chaque côté n’hésite plus à se renvoyer publiquement des amabilités sur le terrain politique et maintenant cyber depuis notamment l’intervention américaine en Irak.
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