Liverpool veut compenser son empreinte carbone grâce à la blockchain de Poseidon

Liverpool ambitionne de compenser son empreinte carbone de plus de 110 % grâce à la technologie blockchain de la Fondation Poseidon.

Le conseil municipal de Liverpool (LCC, acronyme de « Liverpool City Council ») a annoncé qu’il utilisera la technologie blockchain pour atténuer l’impact climatique de la ville.

Objectif 110 %

La ville située au Nord-Ouest de l’Angleterre a en effet entrepris un effort visant à réduire son impact climatique, avec pour objectif de devenir la « première ville climatique positive ».

A cet effet, la ville de 445 000 habitants s’est associée avec la Fondation Poseidon afin d’exploiter sa plateforme basée sur la blockchain.

Pour Joe Anderson, Le maire de Liverpool, la technologie de Poseidon «est la première en son genre à fournir une solution aux gouvernements, aux entreprises et aux particuliers du monde entier pour aider à renverser les causes du changement climatique et je suis ravi que cet accord apporte cette technologie de pointe dans notre ville ».

Il est question de compenser son empreinte carbone à hauteur de plus de 110 %.

Des jetons pour échanger des crédits carbone

La Fondation Poséidon est un organisme à but non lucratif qui utilise la blockchain pour accroître la transparence opérationnelle et la traçabilité dans les processus liés à la conservation des forêts.

Le système fonctionnera en quantifiant la production de carbone en jetons.

Ces jetons seront ensuite échangeables entre les parties, avec une incitation financière pour ceux qui veulent en acquérir contre de l’argent.

Ce partenariat entre le conseil municipal et la start-up basée à Malte doit permettre de tester pendant un an la plate-forme de blockchain sur laquelle les parties pourront donc échanger des crédits carbone et permettre de compenser les émissions de carbone.

Stellar comme clef de voûte

Pour rappel, le crédit-carbone représente une tonne d’équivalent CO2 sur les marchés du carbone, qui concernent plusieurs gaz à effet de serre, en plus du dioxyde de carbone.

La Fondation Poseidon s’appuie, elle, sur la blockchain Stellar qui se distingue des autres plateformes blockchain par sa faible consommation d’énergie, sa rapidité et son nombre important de transactions par seconde.

Grâce à son API RESTful Horizon, Poseidon peut développer des logiciels permettant d’interagir avec sa plateforme blockchain.

De son côté, Liverpool prévoit de réduire son impact climatique de 40 % d’ici 2030. A cet effet, 15 000 lampadaires à LED économes en énergie ont déjà été installés dans 2 000 rues.

La plate-forme blockchain de la Fondation Poeeidon a déjà connu une application pratique en mai et juin 2018. En effet, Ben & Jerry’s, le géant américain des glaces, a utilisé la plate-forme dans son glacier situé dans le quartier de Soho, à Londres.

Les clients pouvaient soutenir des actions sur le changement climatique grâce à des achats de crédits carbone.

La Fondation Poseidon coopère également avec le constructeur automobile BAC Mono basé à Liverpool, pour créer la première voiture à climat positif au monde.

(Crédit photo : @Fondation Poseidon)