LIVRES: ‘Le petit livre rouge du marketing interactif’

Le petit livre… tout simplement révolutionnaire !
Auteur : Béatrice Oger
Éditions : EBG (Electronic Business Groupe) Elenbi
Prix : 30 euros

S’adressant à tous ceux qui n’ont pas encore oser faire le pas ou qui ne perçoivent qu’une partie, très restreinte, des enjeux, cet ouvrage est unique, selon nous, à plus d’un titre.

Tout d’abord son prix: ridiculement bas pour un contenu que l’on verrait plutôt dans une étude vendue autour de 1000 euros.

Ensuite, le nombre et la qualité des sociétés interviewées sur leurs approche de l’e-marketing (près d’une quarantaine parmi lesquelles Axa, Danone, Dell, France Loisirs, Garnier, Lancôme, Raja, Reebok, Renault, SFR, Whiskas…). Enfin, les indicateurs clefs donnés dans la première partie de l’ouvrage donnent des indications tout à fait éloquentes.

23 millions d’Internautes dans l’Hexagone Dont 46 % de femmes, le quart de cette population globale ayant entre 35 et 49 ans. 34 % sont des CSP+ dont 77 % habitent en province. 65 % se connectent au moins une fois par jour. Sur les usages d’Internet, on apprend qu’il s’agit désormais du troisième média, puisque les internautes y passent en moyenne chaque mois plus de 14 heures (hors consultation de la messagerie au bureau), et qu’à hauteur de décembre 2003, chaque internaute consultait environ 1100 pages par mois, à des fins de recherche dans 67 % des cas. Pour ce qui est de la messagerie instantanée, vous êtes aujourd’hui plus de 6 millions à l’utiliser. e-marketing : pourquoi faire ? À quoi sert en effet Internet pour un professionnel du marketing ? À ceci, une triple réponse s’impose. C’est tout d’abord un media qui connaît la plus forte progression d’investissements publicitaires en 2003 (+50,8 % contre +4,9 % pour le plurimédia), un média dont les vedettes font des scores que ne peuvent atteindre les supports papier. On compte ainsi quelque 11,5 millions de visiteurs uniques sur Wanadoo, talonné de près par Google (10,4 millions) et par d’autres titres dont notamment Version Fémina (9,2 millions). Certes, le taux de mémorisation des messages publicitaires est assez faible (11 %), mais il passe à 18 % lorsqu’il s’agit d’un mix TV + Internet. C’est ensuite un outil de marketing direct 70 fois moins cher que le papier et dont le taux d’ouverture de campagne par e-mail atteint en moyenne 55,3 % pour un taux de clic oscillant entre 10 et 15 %. Ajoutons que 38 % des e-shoppers effectuent un e-achat suite à la réception d’un e-mail promotionnel ou publicitaire. C’est enfin un remarquable canal de distribution puisque 47 % des internautes sont des acheteurs en ligne pour un total de 5 milliards d’euros en 2003. Quant aux taux de rachat et de satisfaction, ils sont respectivement de 99 % et de 93 %. Partant de ce constat, il est bon d’apprendre ce que l’on peut faire de l’e-marketing. Et c’est là où le travail réalisé par Béatrice Oger prend toute son importance. Chaque témoignage fait l’objet d’une fiche décrivant les objectifs poursuivis, les enjeux que représente Internet pour l’entreprise, le modus operandi de l’action d’e-marketing ainsi que quelques chiffres clés et les avantages de cette approche tant pour la société que pour les clients. Très facilement lisible, ce pavé de 400 et quelques pages se lit comme un roman dont on sortirait plus intelligent (tout sauf du Solers, en somme !) À découvrir (disponible à la FNAC ou directement auprès de l’éditeur. Contact : www.ebg.net)