L’offre Red Hat Enterprise Virtualization à l’assaut de VMware et de Microsoft

Avec RHEV for Servers, Red Hat propose une solution plus performante, mais aussi moins coûteuse, que celles proposées par ses concurrents.

Red Hat étend sa gamme d’outils de virtualisation Red Hat Enterprise Virtualization (RHEV) en présentant une nouvelle offre : RHEV for Servers. Elle combine RHEV Manager for Servers et RHEV Hypervisor (basé sur KVM). RHEV Manager for Desktops est également disponible en version bêta. Ces solutions s’ajoutent à la Red Hat Enterprise Linux 5.4 (RHEL), présentée début septembre.

Franz Meyer, vice-président EMEA chez Red Hat France, décrit l’offre de gestion centralisée des machines virtuelles : « Nous estimons que notre offre de gestion des machines virtuelles propose d’entrée de jeu toutes les fonctions attendues par les entreprises : gestion des images, migrationlive, surveillance,etc. »

L’hyperviseur pèse moins de 100 Mo et se montre particulièrement solide. Il peut ainsi exploiter des serveurs comprenant un maximum de 96 cœurs et de 1 To de mémoire vive. 16 processeurs virtuels et 64 Go de mémoire pourront être attribués à chaque machine virtuelle.

« Lié au noyau Linux, KVM en reprend les bénéfices, par exemple l’infrastructure de sécurité SELinux, poursuit Franz Meyer. Le résultat en termes de performances est exceptionnel. La baisse des performances par rapport à une machine physique reste très faible. Notre configuration de test LAMP (Linux, Apache, MySQL et PHP) propose même des gains de vitesse(NDLR Dans le cadre de serveurs web multiples fonctionnant sur une même machine physique). »

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Le couple KVM et RHEL fait ici des merveilles et formera des fondations solides pour les applications de cloud computing. De plus, cette solution adopte un modèle open source. Plus de 1000 serveurs et plus de 3500 applications sont certifiés pour la RHEV for Servers, qui sera adaptée aussi bien aux OS invités Red Hat que Microsoft.

La compagnie propose une offre complètement packagée, distribuée au travers d’une souscription annuelle de 399 euros HT par socket (« Standard » – 12×5) ou de 599 euros HT par socket (« Premium » – 24×7). Le coût de cette solution est donc particulièrement bas par rapport à la concurrence (voir notre capture d’écran), tout en proposant des avantages techniques substantiels.

« Il faut toutefois prendre en compte les configurations complètes, comprenant le matériel, l’offre de virtualisation, les licences des OS virtualisés et le coût de la maintenance. Nous allons mettre en place un outil de calcul en ligne, qui permettra à nos clients d’estimer le coût total de possession, suivant la solution choisie (RHEV, VMware, Hyper-V,etc.) », Conclut Franz Meyer.

Des packs de licences de la RHEL adaptés aux utilisations de l’OS en tant que système virtualisé, sont également disponibles à des prix très réduits. Notez qu’ils sont compatibles avec les solutions de virtualisation tierces.

Le webcast et le PDF de cette annonce sont disponibles sur cette page web.

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