Logiciels : le Syntec veut aussi son plan de relance

L’organisation demande que le gouvernement aille plus loin que le Plan France Numérique 2012

Insuffisant le Plan France Numérique 2012 présenté par le gouvernement à la fin de l’année dernière ? Le Syntec Informatique estime qu’au regard de la situation économique actuelle, il faut aller plus loin pour soutenir et dynamiser un secteur qui pèse 42 milliards d’euros.

« L’édition de logiciels est un secteur clef qui nécessite un vrai soutien. La crise a accentué l’urgence des transformations : nous souhaitons que la nouvelle équipepuisse enclencher une dynamique d’action très rapidement « souligne Jean Mounet président du Syntec, cité par Les Echos.

« Ce plan contient beaucoup de bonnes propositions, même si nous pensons que certains sujets doivent être développés, comme les usages des technologies de l’information (IT) dans les PME. Je demande par exemple depuis plus de deux ans que les investissements informatiques des PME pour développer leur activité – relations avec les clients, les fournisseurs… – soient considérés comme des investissements en recherche et innovation », explique Jean Mounet, qui plaide ainsi pour un crédit d’impôts pour les entreprises qui investissent dans le logiciel.

Le Syntec a d’autres idées en tête pour le secteur : créer un statut de société éditrice de logiciels (SEL), transposer le dispositif des Sofica (sociétés pour le financement du cinéma et de l’audiovisuel) à l’industrie du logiciel (Soficiel), ou encore étendre aux jeunes SEL innovantes les exonérations dégressives d’impôt sur les sociétés, de taxe professionnelle et de charges patronales…

Autant de points qui ne sont pas abordés par le plan Besson (aujourd’hui remplacé par Nathalie Kosciusko-Morizet) selon le syndicat patronal.