L’opérateur américain Zayo rachète Neo Telecoms

datacenter (crédit photo © Andresr - shutterstock)

Le monde des télécoms et de l’hébergement continue sa consolidation en France avec le rachat de Neo Telecoms par un opérateur américain Zayo.

Le secteur du transit IP et de l’hébergement web en France est bousculé en France : Neo Telecoms, opérateur indépendant qui se revendique comme le numéro 2 dans ce domaine est racheté par le groupe Zayo, un acteur américain au profil similaire aux États-Unis mais méconnu en Europe. Le montant de la transaction n’est pas précisé. L’opération de croissance externe sera financée avec des fonds propres et finalisée à la fin du deuxième trimestre 2014, précisent les deux parties.

La complémentarité géographique joue à fond : cette acquisition en France consolide le réseau de Zayo avec plus de 500 km de réseau métropolitain complémentaires et plus de 500 bâtiments raccordés en Ile de France. Neo Telecoms a bien défriché le marché français avec 10 datacenters répartis sur le territoire français (représentant 4 000 m2 d’espace d’hébergement supplémentaires).

Le réseau parisien et national de Neo sera intégré dans le réseau Européen existant de l’opérateur qui relie Londres, Francfort, Amsterdam et les Etats-Unis. C’est un point d’ancrage qui permettra à Zayo d’étendre sa présence dans d’autres pays européens : Autriche, Espagne, Suisse, Belgique ou Luxembourg.

Une extension géographique pour Zayo

« Neo Telecoms a établi une forte présence sur le marché français de l’infrastructure hébergement & télécoms, cela va nous permettre de nous développer à travers un réseau de fibre global plus étendu, notamment dans le cadre de nos solutions de bout en bout », déclare Dan Caruso, président et chef de la direction de Zayo Group, cité dans le communiqué. Les deux principaux fondateurs Didier Soucheyre et Florian Du Boys conserveront leurs fonctions dans la nouvelle entité Zayo France.

Plus de dix ans après sa création, Neo Telecoms exploite actuellement un des plus importants réseau de fibre optique métropolitain (MAN) et commercialise des services de fibre noire, du transit IP, des services Ethernet, des longueurs d’onde (fibre optique) et des services de colocation.

L’opérateur revendique plus de 600 clients (opérateurs & entreprises). Avant l’annonce du rapprochement, la société, qui dispose d’un effectif de 70 personnes, affiche un chiffre d’affaires de 30 millions d’euros en 2012 (50 millions escomptés d’ici 5 ans).

crédit photo ©  Andresr – shutterstock


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