Flash sur terminaux mobiles Android: une ultime mouture du greffon

Flash Player 11.1 et AIR 3.1 font leur entrée. Pour Android, Flash 11.1 est la dernière, mais aussi l’ultime version qui sera livrée par Adobe.

Nous l’avons appris la semaine passée : Adobe stoppe le développement du greffon Flash sur les plates-formes mobiles.

Il est vrai que le succès croissant de l’HTML5 tend à pousser vers la sortie des solutions comme Flash ou Silverlight. Toutefois, Adobe conserve un atout avec son environnement d’exécution AIR, qui permet de créer des applications mobiles (ou desktop) natives.

Flash Player 11.1 et AIR 3.1

C’est dans ce contexte très mouvementé que l’éditeur lève aujourd’hui le voile sur Flash Player 11.1 et AIR 3.1, deux moutures de maintenance constituant des composants clés pour la plate-forme Flash.

Et la firme de préciser qu’il s’agira de la dernière version majeure du greffon à être livrée pour les terminaux mobiles. Nous parlons ici de mouture majeure, les mises à jour de sécurité de Flash Player 11.1 devant continuer à être livrées par Adobe. La durée exacte de support du greffon n’a toutefois pas été précisée.

A priori, cette décision ne devrait toucher que les terminaux Android, car RIM (BlackBerry) compte bien continuer à fournir une version de Flash Player adaptée à ses terminaux. Rappelons en effet que les membres de l’Open Screen Project peuvent adapter Flash et AIR à des plates-formes non couvertes par Adobe.

11 failles critiques corrigées

En plus de diverses corrections de bogues, Flash Player 11.1 et AIR 3.1 éliminent 12 vulnérabilités, dont 11 sont considérées comme critiques. Elles permettent en effet de lancer du code tiers, offrant ainsi aux pirates la possibilité de prendre le contrôle de la machine d’un internaute à distance.

La mise à jour de ces deux composants devra donc être réalisée sans tarder. Les utilisateurs de Google Chrome, pourront disposer de la nouvelle version de Flash en mettant directement à jour leur butineur, qui passe en mouture 15.0.874.120.
Notez que les ingénieurs de Google en profitent pour corriger 8 failles de sécurité touchant Chrome (dont aucune n’est classée comme étant critique) et pour mettre à jour le moteur JavaScript V8.