Mac OS X sur plate-forme Intel… Quel intérêt ?

Le portage du système d’exploitation d’Apple sur les ‘chips’ d’Intel est ‘techniquement faisable’, mais Steve Jobs affirme que sa compagnie est ‘heureuse’ avec IBM et son Power PC

La conception du noyau de Mac OS X, proche de Linux, en fait un système d’exploitation qui pourrait facilement et rapidement s’ouvrir à d’autres plates-formes que Power PC d’IBM. Intel est en effet cité comme une option de poids vers laquelle Apple pourrait s’orienter. Mais Steve Jobs n’est pas de cet avis. Le co-fondateur d’Apple réaffirme son intérêt pour la technologie d’IBM, et rappelle que sa firme est ‘heureuse’ avec son partenaire.

Lorsqu’on lui oppose l’opportunité d’adopter la technologie Media Center de Microsoft s’il migre vers une plate-forme Intel, Steve Jobs résume le gain de fonctionnalités à la télévision sur l’écran Windows. Un raccourci quelque peu abrupte, mais le patron d’Apple n’a pas tort lorsqu’il évoque la puissance nécessaire au traitement vidéo, qui implique généralement de ne pas trop pousser le multi tâche, ainsi que le positionnement loisir de la télévision, généralement incompatible avec une activité professionnelle, hors le surf sur Internet. La stratégie d’Apple présente le mérite d’être clair. A l’image de l’association iTunes et iPode. Quel intérêt d’ouvrir iTunes aux lecteurs MP3 concurrents, hormis au contraire d’ouvrir une brèche dans les ventes du lecteur iPode ? Plutôt que d’affronter Microsoft et la concurrence Intel, Steve Jobs préfère maintenir l’image d’Apple et cultiver le jardin du Mac, dont une grande partie est à renouveler. De même, la technologie 64 bits sur tous les postes, Steve Jobs n’y croit pas, dans l’immédiat tout du moins. Et face aux investissements colossaux de Microsoft sur Longhorn, le futur Windows, « Nous aurons un certain nombre de mises à jours d’ici là« .