Pôle emploi dénombrait 39 000 chômeurs de catégorie A dans les systèmes d’information et de télécommunication en décembre 2015, alors qu’ils étaient 39 100 en novembre. Le nombre de chômeurs dans la profession a donc baissé d’à peine 0,3 % sur un mois, mais il a augmenté de 5 % sur un an. Et la hausse s’accentue lorsque l’on élargit l’analyse aux catégories ABC (celles des sans emploi et des personnes ayant exercé une activité réduite). 49 200 demandeurs y étaient inscrits fin décembre, contre 48 900 le mois précédent. Au total, le nombre de demandeurs d’emploi dans les SI a donc augmenté de 0,6 % sur un mois et de 8,5 % sur un an.
La progression hivernale du chômage des informaticiens en France n’est pas suprenante. Mais les niveaux atteints témoignent encore de l’inadéquation entre l’offre et la demande de compétences, et de l’impossibilité pour le marché d’absorber à la fois les nouveaux entrants (jeunes diplômés) et les demandeurs d’emploi. Et ce malgré des intentions d’embauche élevées dans les activités informatiques – supérieures à 90 %, selon l’Apec – et des offres d’emploi en progression : les plus fortes hausses en cumul sur 12 mois glissants ont été enregistrées dans la DSI (+46 % à fin novembre 2015), l’informatique industrielle (+25 %) et l’informatique Web (+23 %).
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