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Marvell et Sandisk mutualisent leurs compétences en un microserveur ARM

La révolution ARM poursuit son cours dans le stockage d’entreprise à l’heure où deux spécialistes en la matière accordent leurs violons. Gravé dans le silicium, un partenariat technologique par lequel Marvell va associer ses processeurs ARM aux SSD de Sandisk pour équiper des microserveurs.

Encore à l’état de plate-forme (les deux parties n’ont pas encore évoqué l’identité d’un quelconque assembleur pour le produit final), le projet se révèle prometteur, avec en point de mire des machines puissantes, denses et peu gourmandes en énergie.

Les processeurs ARM s’extirpent un peu plus du monde des NAS. Avec leur rapport puissance par watt caractéristique, la résultante est taillée pour adresser la croissance des échanges de données grâce à la technologie DBS (Demand-Based Scaling, soit l’allocation de ressources à la demande), tout en embrassant la problématique du cloud pour s’intégrer dans des environnements hybrides.

Les processeurs mis en jeu sont des composants tout-en-un (SoC, pour “System-on-a-Chip”) Armada XP MV78460, quadricœurs à 1,6 GHz, dotés de 2 Mo de cache de second niveau, d’une interface mémoire 64 bits avec correction d’erreurs (ECC) et de 4 ports Ethernet Gigabit. Principal avantage, une consommation électrique en deçà des 10 W pour ce CPU qui équipe notamment les premiers serveurs ARM de Dell, en l’occurrence la série Copper, dévoilée en fanfare fin mai.

La mémoire de Sandisk

Sandisk procurera quant à lui ses SSD X100, présentés en début d’année. Au format mSATA sur une interface à 6 Gbit/s à l’appui d’une flash NAND MLC (Multi-Level Cell), les débits atteignent 500 Mbit/s et 420 Mbit/s, respectivement en lecture et en écriture séquentielle de données brutes. Capacité maximale : 256 Go par unité. Inscrit dans une logique d’efficience énergétique, l’ensemble consomme 150 mW en crête, à 3.3 V.

Et Ted Weatherford, directeur produit chez Marvell, de résumer : « Nous offrons aux entreprises une solution simple et performante pour centraliser leurs ressources et garder un contrôle total 24 heures sur 24, dans et en dehors du bureau. » Mais si les racines semblent établies, la concrétisation fait encore défaut. L’alliance d’une disponibilité et d’une évolutivité accrues pourrait tout de même contribuer à accélérer la percée des microserveurs et des SSD au sein des infrastructures informatiques professionnelles.

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