McAfee se positionne à son tour sur la sauvegarde en ligne

A l’instar de Symantec, McAfee devrait présenter une solution de sauvegarde en ligne associé à EMC. L’éditeur annonce également le rachat de SolidCore pour sa solution de liste blanche.

Numéro 2 mondial des éditeurs de sécurité, l’américain McAfee se positionne sur le terrain de la sauvegarde en ligne. Selon l’agence de presse Reuters, le groupe compte proposer un service de transfert illimité de données depuis l’ordinateur de l’utilisateur vers des serveurs distants.

McAfee proposerait ainsi un abonnement de 50 à 60 dollars par an, une somme dédiée uniquement à ce service a expliqué le vice-président de McAfee, Todd Gebhart.

Pour que le service de back-up en ligne voit le jour au second semestre 2009, l’expert de la sécurité informatique prévoit de s’allier avec EMC, numéro 1 mondial des systèmes de stockage.

Si une telle position est confirmée, McAfee entrerait alors en pleine concurrence contre un autre mastodonte de la sécurité, Symantec. L’éditeur avait annoncé en février de nouvelles solutions pour le stockage en ligne. De 2 à plus de 100 Go promet Symantec. La version de base du logiciel Norton 360 sera assortie d’un backup de 2 Go pour 90 euros par an, et la version « Premier » de 25 Go pour 100 euros (tarifs non définitifs). De même un responsable de Symantec expliquait : « La capacité de stockage pouvant alors être étendue à l’infini« . La solution fonctionnant alors sur des postes équipés de Windows XP et Vista.

Le service proposé par Symantec est dans la droite ligne de l’acquisition de la société SwapDrive en juin dernier pour 124 millions de dollars. De même, la fusion avec Veritas permet à l’éditeur de proposer un service capable de sauvegarder des informations de manière extérieure.

Parallèlement, McAfee a annoncé qu’il débourserait 33 millions de dollars pour racheter SolidCore, une société américaine spécialisée dans l’édition de listes blanches. Une stratégie visant à disposer d’une gamme complète de solutions de sécurité pour cette année et qui, pour le coup, permet aussi à l’éditeur de rejoindre Symantec et Kaspersky dans les technologies de white listing. Reste à savoir si le public sera réellement intéressé ou mettra sa confiance en une solution de sauvegarde en ligne.