MIBS et HP: comment faire son plan de reprise d’activité ?

Fin avril, avec la contribution de PAC Consultants, HP France et MIBS ont notamment fait le point sur les solutions de Plan de reprise d’activité. La consolidation des serveurs et des ressources de stockage est également perçue comme une priorité

Dans un livre blanc intitulé « Les infrastructures critiques [du S.I.] » (avril 2006), le cabinet d’études PAC (Pierre Audoin Consultants), co-édité avec l’intégrateur MIBS et HP France, consacre une place importante à la possibilité de sous-traiter les projets de PRA, ou plans de reprise d’activité (*).

Trois axes ou phases de travail se dessinent, constatent PAC: -le diagnostic: classiquement, commencer par l’étude des besoins, la métrique, en passant en revue les ressources humaines [premier point!], les données, les moyens informatiques et télécommunications, -la préconisation et la mise en oeuvre: définition des priorités d’activités et établissement des moyens à mettre en oeuvre -en imaginant les scénarios de crise, -la phase de test: validation de la solution retenue, suivi et renouvellement des tests. Chez MIPS, en partenariat avec HP, la démarche est formatée: tout commence par une analyse fonctionnelle des enjeux métiers; l’étape n°1 consiste à évaluer toute interruption ou coût d’arrêt du système d’information. Cela suppose de recenser une par une les applications à protéger en priorité. Ensuite, est lancé un audit technique du SI: évaluer sa capacité à répondre aux besoins analysés. « Il est important de déterminer l’interdépendance entre les systèmes, sans oublier l’examen des procédures et process de fonctionnement de la DSI« , note le rapport. Puis, il faut alors analyser les écarts et les risques. « On mesure le coût du risque en incluant son occurence et son type« . Une fois la solution conçue et élaborée -technique, fonctionnelle et/ou organisationnelle – « le client possède alors tous les tenants et aboutissants ». L’étape suivante, selon MIBS, est évidemment le test, puis un suivi régulier est proposé: « Le maintien en condition opérationnel devient incontournable ». En conclusion, sont formulées quelques règles fondamentales: « Il est nécessaire de définir un périmètre d’intervention pouvant aller d’une demande ponctuelle à un accompagnement plus global« . En faisant appel à une sous-traitance spécialisée, l’entreprise peut espérer un « accompagnement de bout en bout« , incluant: – le conseil: définition des évolutions à apporter et/ou accompagnement de la maîtrise d’ouvrage ; – le déploiement: prise en charge avec les nouvelles infrastructures; – l’exploitation: gestion des infrastructures sur le site ou hors du site, avec contrat généralement pluri-annuel incluant des engagements de services bien définis. ___ (*) NB: Les projets de consolidation se hiérarchisent: L’étude menée avec le cabinet PAC montre bien qu’il existe une hiérarchie des projets S.I.: . la consolidation des serveurs Unix est perçue comme pouvant apporter des gains très importants; . viennent ensuite la consolidation du stockage et la migration des applications (avec redéveloppement), puis la consolidation des serveurs Intel . enfin, la mise en oeuvre de processus ITSM (avec méthodologie ITIL). MIBS: objectif 30% dans les services

Pour les 3 ans à venir, MIBS se donne comme ambition de parvenir à près d’un tiers de son chiffre d’affaires dans les services, soit environ 60 millions d’euros sur 200 M euros. Le reste, soit 140 millions, proviendra de l’activité d’intégration à valeur ajoutée’ « Notre stratégie est d’être au carrefour des métiers de l’informatique (constructeur et éditeur) et des SSII en tant qu’interlocuteur unique« , explique Loïc Villers, p-dg d’IB-Group et MIBS. Pour rappel, MIBS IS (Infrastructure & Services) résulte de la fusion de Medasys I&S et d’IB Solution.