Microsoft achèterait Yahoo? Le retour du serpent de mer

Le New York Post a relancé la rumeur autour du projet de rachat de
Yahoo par Microsoft

Ce n’est pas la première fois que cette information est évoquée par les médias, et les deux groupes ont déjà par le passé mené des discussions informelles. Le projet de rachat de Yahoo par Microsoft a refait son apparition dans la presse américaine.

C’est le New York Post qui ce vendredi a relancé la rumeur. Le quotidien évoque même une certaine urgence dans la démarche de Microsoft, qui aurait rouvert les débats, citant des sources proches du dossier.

Le Postva même jusqu’à évoquer le prix surprenant de 50 milliards de dollars, soit 24 % au dessus de la valorisation actuelle de Yahoo, 38 milliards de dollars à Wall Street.

Une offre qui si elle est confirmée viendra rappeler l’intérêt de Microsoft pour le Web et l’urgence de sa démarche pour s’imposer par tous les moyens sur se marché qui lui échappe en partie, ou tout du moins qu’il peine à conquérir.

En cumulant leurs deux activités, les deux groupes pourraient occuper une position véritablement dominante sur le marché Internet, avec 27 % des recherches en ligne (contre 65 % pour Google) et 13 % du marché publicitaire Internet (encore plus largement dominé par Google depuis l’acquisition de DoubleClick).

Sans oublier le positionnement en termes de consommateurs, plutôt jeunes sur Yahoo, matures et issus de l’entreprise pour MSN. Une opération qui prend également du sens du côté de la fourniture de services et de contenu pour les médias numériques de Microsoft, qu’il s’agisse du baladeur Zune ou de la console de jeux Xbox.

Yahoo a jusqu’à présent toujours refusé les offres de Microsoft. Mais rien ne peut être définitif quand un Microsoft joue la surenchère, car il en a les moyens?

D’ailleurs, selon le Wall Street Journal, les discussions entre les deux géants n’ont désormais « plus cours ».

Cette énième rumeur aura néanmoins permis au titre Yahoo de s’envoler de près de 10% vendredi à la Bourse de New York avant de perdre près de 2% suite à l’information du quotidien économique.