Microsoft dégraisse aux US et chez Skype à Londres

Microsoft continue sa saignée salariale en supprimant des postes aux Etats-Unis mais aussi à Londres.

L’aventure dans la mobilité de Microsoft n’en finit pas d’avoir des répercussions sur l’emploi. En juillet dernier, la firme américaine annonçait une nouvelle vague de licenciements touchant 2 850 personnes.  Un plan qui prévoit au total 4 700 suppressions de postes à la fin de l’exercice 2017. Selon nos confrères de ZDnet, ce plan a démarré comme l’indique les mises à jour des certains profils d’employés à Redmond et à Puget Sound, dans la région de Washington, sur les réseaux sociaux.

Les suppressions de postes ne concernent pas uniquement les Etats-Unis, mais touchent aussi l’Europe. Selon le Financial Times, Microsoft a fermé son bureau lié à Skype à Londres, soit 200 emplois supprimés à la clé. Toujours selon le quotidien financier, cette vague européenne s’ajoute aux 300 postes supprimés dans le monde et à Redmond.

La fermeture de Skype Londres surprenant

L’annonce de la fermeture du bureau Skype à Londres est une surprise, car le plan de Microsoft impactait prioritairement la mobilité. En mai dernier, le groupe avait lancé une première vague de 1 850 suppressions de postes dont 1 350 rien qu’en Finlande dans l’ex-Nokia.

Avec ces dernières annonces, la société comptait 114 000 salariés au mois de juin dernier, dont 63 000 rattachés aux Etats-Unis. « Sur le total, 38 000 travaillent dans l’opérationnel comme la fabrication, la distribution, le support produit et les services de consulting, 29 000 sont liés à la vente et au marketing et 10 000 sont rattachés à l’administration générale », explique Microsoft. D’ici la fin de l’exercice 2017, l’entreprise prévoit d’atteindre 103 900 salariés.

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