Microsoft et Citrix virtualisent sous la bannière de VDI-in-a-box

Sous la bannière de la V-Alliance, Microsoft et Citrix destinent aux PME leur offre VDI-in-a-box, un écosystème de virtualisation de postes de travail destiné à solutionner l’obsolescence des parcs informatiques et les enjeux du BYOD.

Les PME dans le viseur, Citrix et Microsoft dégainent VDI-in-a-box, offre de virtualisation des postes de travail entrevue comme la médiatrice d’une consumérisation qui segmente progressivement les parcs informatiques d’entreprise.

Les TechDays 2012 de Paris ont été l’occasion pour les deux parties d’entériner la dynamique d’union qui les anime sous l’égide de la galaxie V-Alliance, que rejoignent en parallèle Atos, Dell, Devoteam et Nelite. Fort du concours de ces quatre nouveaux partenaires, l’écosystème accouche de son premier produit, en l’objet la solution VDI-in-a-box, dédiée aux petites structures qui comptent en leur enceinte un maximum de 250 postes de travail.

Moyennant un engagement de trois ans et une contribution financière à hauteur de 220 euros HT annuels pour chaque machine impliquée, Citrix et Microsoft prétendent abolir les frontières matérielles pour faire d’une pierre deux coups : estomper les craintes inhérentes au BYOD (essentiellement d’ordre sécuritaire) et minimiser les effets de l’inexorable obsolescence des équipements informatiques.

L’union fait la force

Sous l’égide d’une infrastructure unifiée et d’une interface d’administration centralisée Microsoft System Center Essentials 2010, un serveur Windows Server 2008 R2 Enterprise gère en simultané jusqu’à cinquante postes de travail (quelle que soit leur nature) et quatre instances virtuelles avec Hyper-V. À la clé, une rationalisation des équipements annexes tels que les dispositifs de stockage réseau et les serveurs d’impression, éventuellement virtualisés par ce biais.

Côté client, Citrix Receiver garantit un accès sécurisé depuis tout système d’exploitation. La technologie HDX optimise le transfert de données multimédias, notamment les flux audiovisuels, mais aussi le simple transport de la voix. Outre la disponibilité quasi constante (plus de 99,9 % du temps), les intéressés prônent l’évolutivité d’une offre extensible à cinq serveurs et rappellent en aparté la mise en place d’un programme de maintenance sur site durant trois ans à compter de la souscription.

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