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Microsoft et Washington s’attaquent à un scam anti-spyware

D’après

The Register, l’Etat de Washington et le géant du logiciel Microsoft ont conjointement décidé de s’unir pour poursuivre la société Secure Computer, qui surfe sur la peur ambiante des spyware pour proposer au téléchargement son logiciel Spyware Cleaner qui s’avère être totalement inefficace et même dangereux. Secure Computer est accusé d’avoir d’utilisé des techniques de spamming et de pop-ups particulièrement agressives dans sa campagne marketing pour promouvoir son logiciel. Cette société est la première a être attaquée sous couvert de la loi de régulation anti-spyware votée dernièrement par l’Etat de Washington. Le groupe est également accusé d’avoir violé les lois fédérales et anti-spams, et également plusieurs règles fédérales de protection des consommateurs. Dans sa déclaration, le procureur général de Washington, Rob McKenna, a déclaré que le logiciel anti-spyware de Secure Computer prétendait nettoyer les ordinateurs infectés contre la somme de 50 dollars. En réalité il n’en n’est rien, Spyware Cleaner ne fait que changer les paramètres de sécurité de la machine et en aucun cas le programme ne procède au nettoyage de l’ordinateur infecté. Rob McKenna va même plus loi en déclarant que le logiciel a même l’effet inverse puisque selon lui il rend les utilisateurs encore plus vulnérables. Certains des mails envoyés proposant de télécharger Spyware Cleaner se font passer pour des messages du service client de MSN Messenger avec pour en-tête un texte dans ce genre : « Alerte spéciale de sécurité pour les membres MSN ». Mais ce n’est pas tout, au-delà de ces spams, Secure Computer a utilisé la bonne vieille technique des pop-ups via Windows Messenger. Et c’est précisément, l’utilisation de ces deux techniques qui ont provoqué la réaction en chaîne de Microsoft. La firme de Redmond n’a en effet pas supporté cette utilisation négative de son outil de chat portant atteinte à son image de marque. Le patron de Secure Computer, Paul E. Burke, risque de connaître des jours difficiles, ainsi que le manager du nom de domaine Secure Computer, Gary T. Preston. Les deux hommes d’affaires basés à New York sont suspectés d’avoir gagné 100.000 dollars grâce à cette supercherie.

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