Microsoft Fluid Framework : l’anti-Google Docs ?

Microsoft Fluid Framework

Avec Fluid Framework, Microsoft vise la collaboration en temps réel sur Office 365 et au-delà. Où en est la démarche ?

Un an a passé depuis l’officialisation de Fluid Framework.

Microsoft en avait fait la présentation à la conférence Build 2019, avec une promesse : permettre la collaboration en temps réel sur Office 365.

La Build 2020 a été l’occasion de revenir sur l’avancement des démarches. Et de réaliser deux annonces :

  • La mise « imminente » de Fluid Framework en open source
  • Son ouverture « prochaine » aux utilisateurs finaux, à commencer par les comptes Microsoft 365 Entreprise et Éducation.

Microsoft entend dépasser les fonctions de coédition actuellement accessibles via OneDrive et SharePoint. Ce à travers des composants « transversaux » capables, lorsqu’on les modifie, de s’actualiser sur l’ensemble de l’écosystème Microsoft 365, au-delà des seuls logiciels bureautiques.



Le framework repose sur JavaScript* et exploite des structures de données distribuées. Il en assure la synchronisation par l’intermédiaire de l’API WebSocket. Microsoft affirme qu’il existe des mécanismes de résolution des conflits.

Fluid Framework

Teams, Outlook, Office.com et OneDrive seront les premiers terrains d’expression de Fluid Framework.
Microsoft n’aborde pas encore la question des applications desktop. Il évoque cependant la possibilité d’assembler des composants sous forme d’espaces de travail.

Fluid Framework applications

* Les développeurs .NET ont pour leur part la solution SignalR, pour ajouter à leurs applications des fonctionnalités web en temps réel.

Illustrations © Microsoft