Microsoft fait un pas de plus pour convaincre les agences gouvernementales et les services fédéraux des Etats-Unis d’adopter sa plateforme Cloud Azure.
Présentée en octobre dernier, son offre dédiée, baptisée Azure Government, va prochainement intégrer Azure Stack, sa plateforme de cloud hybride.
Les pouvoirs publics américains pourront accéder aux services cloud de Microsoft depuis leurs serveurs privés.
Pour des raisons de protection évidente mais aussi de conformité réglementaire, les données sensibles, et notamment les informations classifiées, seront ainsi hébergées localement sur une infrastructure on-premise.
En concurrence frontale avec AWS
Selon l’annonce faite par la firme de Redmond, le recours à Azure Stack sera effectif au milieu de cette année. En concurrence frontale avec Amazon Web Services (AWS), Microsoft n’a pas d’autres choix que de donner des gages au secteur public.
Selon le site média The Atlantic, la CIA a notamment signé un contrat de 600 millions de dollars avec le concurrent Amazon Web Services.
En réponse au lancement d’Azure Government, AWS avait annoncé, un mois plus tard, la création d’une région « secrète » à destination exclusive des services de renseignement américains et répondant aux exigences de sécurité les plus élevées.
La plateforme fournit notamment la technologie de la blockchain en mode cloud, des services de calcul haute performance, la virtualisation du poste de travail avec Citrix VDI et une solution de gestion de sécurité unifiée avec Azure Security Center.
Silicon et KPMG lancent Trends of IT 2024, une étude co-construite avec les managers IT…
Avec son Pack cybersécurité lancé au Forum InCyber 2024, Docaposte tend une perche aux PME.…
Quels sont les impacts immédiats de l'IA générative sur la cybersécurité ? Comment le contexte…
Un éditeur attire l'attention sur des attaques exploitant l'absence d'autorisation dans une API du framework…
Après un premier financement en septembre 2023, Amazon a débloquer le reste de l'enveloppe qu'il…
D'Alpine Linux à XPipe, voic les dernières entrées au SILL (Socle interministériel de logiciels libres).