Microsoft révise sa politique de licences

La règle « une licence par processeur » ne s’appliquera plus sur les serveurs, mais ne concerne pas Windows

La politique tarifaire de Microsoft,  »

une licence par processeur« , avait sans doute permis de faire monter le coût des logiciels chez certaines sociétés. Mais surtout mécontenté ces dernières, car elle ne prend pas en compte la réalité technologique des innovations en matière de ‘hardware’, ni la multiplication des serveurs multi processeurs. Sur un serveur à processeurs multiples, une application ne s’exécute pas obligatoirement sur tous les processeurs. Mais Microsoft impose une licence sur chaque ‘processeur’. Il en est de même dans les sociétés qui disposent de plus d’appareils que d’utilisateurs. Un mécontentement des entreprises qui profite à la concurrence de Linux, le système d’exploitation libre, copiable et modifiable gratuitement. D’autant que la réduction des coûts engendrée par les logiciels Open Source va de pair avec les économies d’échelle liées à l’adoption de serveurs multiprocesseurs La nouvelle politique tarifaire accompagnera le lancement de Windows Server 2003 Interpellé par ses clients, Microsoft va donc modifier sa politique tarifaire sur les serveurs. Harley Sitner, responsable produits de Microsoft, a déclaré : « La chose juste à faire est de dire que vous ne devez payer que pour les processeurs dont vous avez besoin« . Dès le lancement de Microsoft Server 2003, début avril, les clients de Microsoft paieront donc des licences que sur les processeurs qui les utilisent. Et le paiement au nombre d’utilisateurs, et non au nombre de postes, devrait suivre. Unique restriction -de taille, lorsque l’on sait qu’elle représente le tiers des ressources de Microsoft- la licence du système d’exploitation Windows ne sera pas concernée.