Microsoft TechDays : une journée sous le signe des IT (partie 2)

Après avoir évoqué la vague numérique, le time to market et l’administration des infrastructures, la journée IT des TechDays 2013 s’est enchainée sur le cloud, l’infrastructure et le BYOD.

(Accéder à la première partie de cet article)

Et le cloud ?

Pour Microsoft, le cloud privé est une évolution de l’infrastructure de virtualisation, qui introduit la notion d’administrateur de tenant (location) et apporte la capacité pour l’utilisateur de créer un cloud virtuel. Donc, dans ces conditions, de considérer le cloud public comme une extension du datacenter sur Azure, avec un script pour paramétrer les appareils en réseau et le déploiement d’un VPN de site à site.

« Nous avons migré 80% des applications en cloud hybride, affirme Patrick Trousset, DSI de Microsoft France et Benelux, ce qui offre la capacité de consommer des applications sur n’importe quel appareil. Nous bénéficions de la puissance de feu d’Azure ». Ce qui se traduit par la migration de 100.000 boites aux lettres sur Office 365, la présence de 32.000 sites SharePoint en ligne et la suppression de quasiment tous les serveurs de fichiers…

L’infrastructure Microsoft

SQL Server 2012 est considéré comme une plateforme de choix pour les applications critiques en entreprise, offrant sécurité, haute disponibilité et performance. S’y ajoute un cloud en stratégie de doublement. La DSI de Microsoft dispose ainsi de 19 Po de données en tout SQL, dont SAP sur SQL Server 2012 avec Always On qui affiche 60 millions de transactions par mois. Et une tendance à la disparition des SAN.

Pour assurer la connexion des clients, Microsoft milite pour la possibilité de déployer les applications sur de multiples devices en donnant le choix des machines. Les applications gérées peuvent être de type Windows 8, App V, Windows Phone, iOS, Android, Nokia SIS, et un nouveau venu, OS X.

Les portails applicatifs peuvent s’exprimer par rôle, par métier, etc. C’est ainsi que l’éditeur apporte sa réponse au phénomène du BYOD, qui concerne des appareils majoritairement connectés à internet, gérés via une solution du cloud public, Window InTune.

Le ver est dans le fruit

« Chez Microsoft, le ver est dans le fruit et c’est le cauchemar, n’a pu s’empêcher d’affirmer Patrick Trousset. Cela nous oblige à traiter, mais pas à y aller n’importe comment. Windows RT n’est pas crypté, pas dans l’annuaire, etc. Notre objectif est d’ouvrir tout en maintenant le niveau de confiance. La mobilité impose la sécurité et avec Direct Access l’effet est addictif. La solution nous permet de travailler de n’importe où, sans avoir rien a faire. »

Chez l’éditeur, 180.000 utilisateurs sont sous Direct Access, donc sans VPN ! Les applications sont streamées, s’exécutent dans un cache, ce qui par ailleurs simplifie les mises à jour.

Pour autant, Patrick Trousset concède qu’il y a plus compliqué que le device et pose la question : quelles données, pour quelles applications et qui y a accès ? La réponse est dans Lync, considéré comme un outil du quotidien, et de plus en plus dans la VDI (Virtual Desktop Infrastructure) sans stockage local, vers laquelle Microsoft tend…


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