Le MIT veut maximiser les économies d’énergie des puces

Le Massachusetts Institute of Technology a dévoilé un système, Chisel, permettant de réduire la consommation d’énergie des semiconducteurs tout en respectant des exigences de précision.

La miniaturisation peut rendre les semiconducteurs moins fiables. Augmenter la tension peut aider, mais cela entraîne aussi une augmentation de la consommation d’énergie. Pour tenter d’y remédier, les chercheurs du laboratoire d’intelligence artificielle du MIT (Massachusetts Institute of Technology) ont développé un système baptisé Chisel.

Identifier le code tolérant des erreurs

Dévoilé lors de la conférence OOPSLA (Object-Oriented Programming, Systems, Languages and Applications) de Portland, Oregon, Chisel permet aux développeurs d’identifier des parties du code tolérant une petite erreur. Le système, qui utilise le langage de programmation Rely dévoilé l’an dernier par l’institut américain, détermine ensuite quelles instructions du programme attribuer aux composants matériels peu fiables. Le but : « maximiser les économies d’énergie tout en respectant les exigences de précision des programmeurs », a expliqué l’institut par voie de communiqué.

Les chercheurs du MIT ont testé leur système sur une poignée d’algorithmes de traitement d’image et d’analyse financière en utilisant des modèles de matériel peu fiables. Dans les simulations, les économies d’énergie constatées ont varié de 9% à 19%.

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