MMS 2012 : connecter les devices via System Center 2012

Le second jour du MMS 2012 est consacré aux objets connectés, entendez par là à l’administration, à la fourniture des applications et à la sécurité des périphériques mobiles via et dans Microsoft System Center 2012.

Spécial Microsoft Management Summit MMS 2012

Omniprésent et bondissant, Brad Anderson, vice-président de la division Management & Security de Microsoft, est de nouveau sur la brèche en ce deuxième jour du MMS pour expliquer comment Microsoft va « embrasser la consumérisation des IT ».

Un constat, tout d’abord, alors que plus d’un tiers des employés américains reconnaissent aujourd’hui qu’ils accèdent régulièrement aux applications de l’entreprise avec leurs propres périphériques, si le PC est traditionnellement sous le contrôle de l’entreprise, les nouveaux objets communicants lui échappent et restent sous le contrôle des utilisateurs. « La question est : qui contrôle le device ? lance Brad Anderson. Nous devons ré-imaginer la gestion des devices et comment les contrôler. La méthode traditionnelle sous Windows consiste à déployer des agents, mais l’architecture du device est différente. Il nous faut donc dépasser le seul contrôle pour passer au contrôle ET à la gouvernance. »

Contrôle ET gouvernance

La stratégie de Microsoft consiste à déployer une couche de contrôle et de gouvernance de tous les devices, s’appuyant sur une infrastructure applicative intelligente avec des outils de sécurité et d’accès. Dans les faits, elle se traduit par System Center 2012 Configuration Manager et System Center 2012 Endpoint Protection, qui répondent au même mot d’ordre de « simplicité » qui avait servi de fil rouge aux premières annonces de MMS 2012.

À partir de cette infrastructure, les périphériques – qu’ils soient Windows, iOS ou Android – sont gérés depuis le cloud. Ou plutôt à partir d’un cloud privé Microsoft. L’éditeur assure également qu’il dispose de la capacité « deep linking » de placer les applications de l’entreprise sur les plateformes de téléchargement, ce qui reste cependant à valider tant Apple en particulier verrouille la procédure de validation des applications disponibles sur sa propre plateforme.

Windows Intune, l’outil d’administration et de protection des PC dans le cloud, a fait l’objet de la seule annonce de ce jour, avec la disponibilité de la prerelease de la prochaine version.

La future plateforme de VDI

Dernier axe stratégique développé par Brad Anderson, la VDI (Virtual Desktop Infrastructure). Au-delà de la spectaculaire démonstration du déploiement d’une VDI en moins d’une minute, qui ne démontre pas grand-chose puisqu’elle s’applique à partir d’une infrastructure et de profils déjà installés et paramétrés, l’annonce de la veille, System center 2012 avec App-V, la couche applicative désormais séparée de la couche de virtualisation, et le pilotage du stockage prennent ici toute leur dimension.

Si les entreprises continuent d’afficher leur volonté d’aller vers la VDI, le déploiement d’une plateforme de virtualisation du poste de travail associant Microsoft Private Cloud avec Windows Server 2012, System Center 2012, Configuration Manager 2012 et le futur Windows Intune pourrait bien trouver un écho des plus favorables.