Mobiles: la Chine s’ouvre à la 3G

Tout va très vite dans l’Empire du milieu

Premier marché mondial de téléphonie mobile, croissance exceptionnelle, la Chine a très vite rattrapé son retard. Mieux, elle devrait très vite passer à la 3G/UMTS, technologie qui arrive à peine en Europe et qui permet d’accéder à l’Internet mobile à haut débit (384 kb/s en théorie). Pékin devrait en effet autoriser prochainement les sociétés de télécommunications de Chine à proposer des services de troisième génération en 2005, a affirmé le quotidien économique japonais

Nihon Keizai. Et déjà, les géants mondiaux sont sur les rangs. Le premier à se manifester est le japonais NEC qui souffle ainsi la politesse aux spécialistes européens de la 3G: Nokia, Ericsson, Nortel et Alcatel. NEC a indiqué lundi qu’il souhaitait construire des infrastructures de téléphonie cellulaire de troisième génération (3G) en Chine. Le groupe a mené des discussions avec le plus grand opérateur chinois de téléphonie cellulaire, China Mobile Communications Corp. et China Telecommunications Corp. pour vendre ses équipements de troisième génération, a précisé le groupe japonais. « La Chine étant le plus grand marché du téléphone mobile, nous nous attendons à ce que la demande de services de prochaine génération y augmente fortement », a déclaré un porte-parole du groupe. NEC a installé une salle de démonstration de relais et autres équipements de transmission de troisième génération dans la ville de Guangzhou, dans le sud de la Chine. La société s’est fixé comme objectif de vendre en Chine pour 100 milliards de yens (711,7 millions d’euros) par an d’infrastructures de troisième génération d’ici les trois prochaines années, selon le Nihon Keizai.