Mobilité: les bonnes idées sont au Sud

Avec le technopôle de Sophia-Antipolis, la Côte d’Azur est en passe de venir la Télécom Valley française. Et le reste de la région se met aussi aux nouvelles technologies

Le Sud de la France ne se caractérise plus seulement par ses plages de sable fin. Mais aussi pour son ancrage dans les nouvelles technologiques notamment grâce au développement du technopole de Sophia-Antipolis où résident de nombreuses entreprises high-tech.

Le secteur de la téléphonie mobile y est bien représenté, notamment avec une multitude de prestataires de services ou d’éditeurs qui proposent des solutions vendues aux opérateurs. Parmi ces entreprises, certaines se distinguent par des solutions ou des produits originaux et à forte valeur ajoutée. On peut citer par exemple Istar, une filiale d’EADS, qui propose des solutions cartographiques tridimentionnelles pour les opérateurs mobiles. L’offre permet d’optimiser au mieux l’intégration d’antennes relais sur le territoire en fonction de l’habitat, des zones urbaines, de la topographie… Grâce à l’emploi de satellites et de photographies aériennes, les clichés sont d’une précision remarquable et peuvent permettre aux opérateurs de réaliser des économies. Autre exemple avec une jeune pousse prometteuse baptisée Smartcom. Cette entreprise créée en 2001 a mis au point un logiciel appellé WellPhone. Destiné aux particuliers et aux professionnels équipés de PC portables, de Pocket PC, Palm ou Mac, WellPhone permet de se connecter en un clic à Internet à partir d’un mobile GSM ou GPRS, pour consulter le Web ou vérifier leurs e-mails. Ce logiciel, installé sur le mobile, permet également la gestion du carnet d’adresse du mobile (synchronisation vers le PC) et intègre des outils pratiques comme un module d’envoi et de réception de SMS, EMS et un module de suivi de consommation Internet mobile. Très pratique pour les utilisateurs, ce service a été adopté par deux des tois grands opérateurs français. Résultat, un trophée de l’innovation et un chiffre d’affaires en progression de 187% en 2003. D’autres entreprises sont évidemment présentes à Sophia. D’autres voudraient s’y installer. Au point que la région cherchent de nouveaux espaces. La Communauté Nice Côte d’Azur cherche ainsi des terrains libres sur une zone regroupant 24 villes et 500.000 habitants pour réaliser des bureaux. Il s’agit de mettre en place une nouvelle zone d’activité qui serait complémentaire de la déjà bien implantée Sophia Antipolis. Avec cette nouvelle zone, le Sud poursuit son ancrage dans les nouvelles technologies.