Motorola fait le pari du WiMax

Le WiMax ou le WiFi haut débit est une technologie qui intéresse de nombreux groupes. Parmi eux Motorola, qui travaille depuis plusieurs mois sur le développement de systèmes WiMax

Les perspectives offertes par le Wimax sont nombreuses, les opérateurs estiment notamment que ce haut débit qui se propage par les ondes radios serait un très bon moyen de diffusion de la télévision sur mobile, eldorado des futurs opérateurs alternatifs.

En France, Iliad (Free), seul détenteur d’une licence nationale, profite de cette situation privilégiée pour lancer ses offres. Les autres, une quinzaine, doivent attendre que le régulateur affecte les licences régionales, ce qui doit être fait lors du consortium prévu pour le 6 juillet 2006. En attendant, le fabricant de terminaux prépare sa réplique et envisage même de devenir opérateur de ce réseau sans fil haut débit, qui offre tout de même du 75 mégabits par seconde en fixe, et du 37 mégabits en mobile. Le groupe annonce que cela devrait intervenir au début de l’été. Il s’agit pour l’instant de mettre en place des systèmes fixes. D’après la direction du groupe, cette technologie va notamment permettre de réduire le nombre de zones rurales exclues du haut débit, ce que l’on appelle couramment la fracture numérique. Interrogé par Les Échos, le vice-président du groupe, Gary Grube, indique que la mise en place d’un tel système « coûte trois fois moins cher que la 3G. » Pour ce qui est du Wimax mobile (ndlr : dont le standard vient d’être adopté), la tendance est là aussi à la convergence avec probablement l’apparition de nouveaux opérateurs, qui vont surfer sur l’essor des télécommunications via Internet et ainsi s’émanciper du coût d’installation bien plus important de la technologie 3G. L’Américain s’intéresse à Siemens D’après le journal allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung, le géant américain serait prêt à se porter acquéreur de l’ensemble de la division télécommunications du groupe allemand. Motorola serait intéressé par la division télécoms Com de Siemens. L’une des options évoquée par le journal serait le rachat de la division Com, dont le chiffre d’affaires a atteint 13 milliards de dollars en 2005, soit 22% du CA global du groupe allemand.