MWC 2011 : Samsung ouvre le bal avec le mobile Galaxy S II Android

Lancé en grande pompe ce dimanche 13 février -veille de l’ouverture du salon mondial des mobiles- le smartphone Galaxy S II de Samsung, sous Android, se veut le champion de tout !

Devant un parterre d’un millier d’invités, les dirigeants de la firme coréenne, entourés de leurs partenaires, ont martelé leur « supériorité » sur l’ensemble de leurs concurrents s’agissant des smartphones actuels. Qualité de l’image (écran de 4,3 pouce, nouveaux algorithmes de traitement d’image), légèreté (116 grammes), maniabilité (épaisseur: 8,5 mm), puissance (grâce à un processeur ‘dual-core’ qui en fait « le portable qui optimise le mieux les capacités d’Android« , affirme Samsung),..

Samsung Galaxy S II
Le 'smartphone' Samsung Galaxy S II

A quoi on ajoute une sécurité renforcée – grâce, entre autres facteurs, à un partenariat avec Sybase (SAP) –  l’intégration dans le système de travail collaboratif Webex de Cisco, ainsi qu’un traitement des fichiers pdf,  « identique à celui des vrais PC« , a souligné le VP Marketing d’Adobe, venu soutenir son partenaire.

N’en jetez plus!

Cette avalanche d’améliorations techniques ravira les utilisateurs en mal de rendus exceptionnels et de vidéos plus vraies que vraies. Mais Samsung, lors de sa présentation, ne s’est pas trop éloigné de l’énumération de ces caractéristiques, que l’on égraine généralement de cette façon dans le monde du jeu électronique…

A l’heure où usages privés et usages professionnels cohabitent et convergent dans le même appareil, on attend toujours que les « killer applications » soient d’une autre nature que le rendu du pilotage d’une voiture de course…

Le salon MWC a, entre autres mérites, celui de mettre en relation les différents acteurs de la mobilité. Incontestablement, Samsung tire les performances des smartphones vers le haut. Espérons que les applications professionnelles emboiteront le pas.

Pour ce qui est du Galaxy S II (dont on ne connait pas encore le prix), il devrait être disponible fin février…
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(*) Claude Baratay, envoyé spécial, Cabinet Bream & Laanaia