NEC tourne une page

Le géant japonais de l’électronique se sépare de son p-dg. Son remplaçant devra réussir le mariage entre informatique et télécoms.

Koji Nishigaki aura tout connu. Le paradis boursier avec une action à son plus haut niveau en juillet 2000 et les enfers financiers avec un titre en chute de 60%. Il aura été l’homme des restructurations (suppression de 16.000 emplois), des réformes mais des réformes qui ne sont pas allées asez vite.

Le Pdg, qui est resté quatre ans à la tête du groupe, devra donc céder sa place à Akinobu Kanasugi, l’actuel patron de la division logiciels et services informatiques. Le but de la manoeuvre est d’accélérer le dernier virage stratégique de Nec, celui des services. Il s’agit de réussir le mariage entre les activités informatiques et télécoms, s’affranchir du marché des semi-conducteurs, et devenir un spécialiste des services, à l’image d’IBM.