Neutralisation du CO2 : Via ouvre la voie

Nicolas Hulot peut se réjouir de cette action hautement symbolique…

Dans un micro-ordinateur, le microprocesseur est le principal consommateur d’énergie ; ses performances élevées (exprimées en MegaHertz et GigaHertz) vont de pair avec une importante dissipation thermique, nécessitant le recours à des ventilateurs, à leur tour consommateurs d’énergie (et facteurs de nuisance sonore).

Au contraire, la basse consommation énergétique engendre des bénéfices multiples : allongement de l’autonomie sur batterie, réduction des dépenses d’énergie, faible bruit, fiabilité accrue quand on peut supprimer un ventilateur.

Fracture numérique ? Facture électrique

« Réduire la fracture numérique et réduire la facture électrique sont, aussi bizarre que cela puisse paraître, un seul et même combat », a commenté Hervé Delemarre, directeur de l’agence de communication ACTUAL.

« Grâce à son approche basse consommation, notre client VIA a pu lancer son programme mondial pc-1 ayant pour ambition de faire arriver la micro-informatique jusqu’aux centaines de millions d’habitants de cette planète laissés au bord du chemin par la fracture numérique. Il ne s’agit pas, selon VIA, de faire chuter encore et encore le prix de vente des PC jusqu’à ce que chaque habitant du Mali ? par exemple- puisse acquérir une machine (dans très longtemps), mais de commencer par faire arriver (cette année) un PC en usage communautaire dans les villages (kiosque de service fixe ou itinérant). Compte tenu de l’infrastructure électrique chaotique de certains pays émergents, il est nécessaire d’avoir des PC consommant peu, qui savent rester « frais » par 45° à l’ombre, capables de tourner sur batterie auto le plus longtemps possible? ce que VIA appelle des ?PC intrépides’. »

Quid de la neutralisation climatique:Les grandes industries de production sont assujetties (protocole de Kyoto) à des quotas d’émissions.Mais toute activité économique génère des émissions (mobilité, électricité, chauffage?) que les entreprises non-assujetties à ces quotas peuvent librement choisir de compenser. Le concept n’est pas de revenir à la diligence et à la bougie, mais de pouvoir continuer à émettre (modérément) « ici », tout en compensant « ailleurs » sur la planète.Par exemple, un organisme construira en Afrique des fours communaux à énergie solaire en remplacement des fours de cuisson chauffés au bois.D’où ralentissement de la déforestation (donc maintien de la photosynthèse) plus suppression d’émissions de CO2 dans l’atmosphère.