Nokia Siemens Network s'inscrit durablement dans la réduction d'énergie

L’équimentier finlandais lance un ensemble d’offres permettant aux opérateurs de réduire significativement leurs besoins énergétiques ou de s’alimenter à partir d’énergies renouvelables.

Un concept qui a notamment séduit Telenor au Pakistan. L’opérateur va s’appuyer sur les offres «Off -Grid» et «Green Energy Control» de Nokia Siemens Network pour déployer des stations mobiles autonomes dans les zones reculées du pays. L’équipementier finlandais a déjà déployé 390 solutions similaires dans 25 pays dans le monde. L’association des opérateurs mobiles, la GSMA, prévoit pour sa part que 50 % des stations de base autonomes seront alimentées par les énergies renouvelable d’ici 2012. Un vrai marché, donc.

Compenser les effets de la croissance

La réduction de la consommation passe également par les progrès technologiques des composants. Moins consommateurs et moins encombrants tout en maintenant le cycle d’innovation, ils participent également à réduire les coûts d’exploitation réseau. « Une station de base qui consommait 2 KWh en consomme aujourd’hui 600 et 300 prochainement », illustre Yann Begassat, responsable avant ventes. Selon l’équipementier, la station Flexi BTS, notamment sélectionnée par SFR et Orange en France, réduit ainsi de 60 % les besoins énergétiques.

Ces avancées technologiques s’accompagnent de choix d’architecture qui participent à leur tour à la réduction de la consommation. Ainsi, « nous agençons nos stations pour éliminer les besoins de climatisation », précise le responsable. Autre exemple, la maintenance à distance, l’activation dynamique des cellules en fonction de la charge de connexion ou encore la mutualisation des réseaux (même si le sujet reste sensible pour les opérateurs concurrents amenés à partager une même station) participent également à ces recherches d’économies.

Les gains énergétiques réalisés permettront surtout de compenser, voire diminuer, les besoins en regard de la croissance du secteur. Selon l’Idate, la consommation énergétique des télécoms passera en France de 6,7 TWh/an en 2008 à 8,5 TWh/an en 2012 pour retomber à 7,6 TWh/an en 2020. « On peut compenser les effets de la croissance grâce aux technologies Green », soutient Herman Rolder. Lequel rappelle qu’en participant à l’optimisation énergétique de ses clients, Nokia Siemens Network travaille à atteindre ses propres objectifs. « Nous voulons réduire la consommation de nos produits de 40 % d’ici 2012. ». Une façon de montrer la voie à suivre aux grands de ce monde qui se réuniront à Copenhague.

Nokia Siemens Network seul équipementier à adhérer au Climate Safe Nokia Siemens Network a signé un partenariat avec le WWF en 2008 autour du programme Climate Safe. Celui-ci vise à lutter contre l’émission de gaz à effets de serre. « On attend des entreprises qu’elles s’engagent de façon volontaire sans attendre les initiatives des pouvoir publics, explique Olivier Guichardon du WWF, nous poussons les entreprises à aller au-delà des obligations et à servir de levier d’action essentiel pour créer une société moins ‘carbonée’. ». L’ONG accompagne ses partenaires en ce sens avec plusieurs outils dont le Climate Safe qui fixe « des extrêmement ambitieux ». Dans le cas de Nokia Siemens Network l’objectif fixé est la réduction annuelle de 2 millions de tonnes de CO2. Ambitieux? Difficile à dire puisque ni l’équipementier ni l’ONG n’étaient en mesure de fournir les émissions globales actuelles de carbone de l’entreprise. Il n’en reste pas moins que ce sera toujours autant de gagner pour la planète.